parfois, on préférerait une autre semaine à vide

1/ Vous touchez KK, relancez et un gars boîte que vous suivez dans la seconde. Il a QQ et...

2/ Un joueur min raise, vous relancez correctement avec QQ et il boîte. Vous le mettez sur une paire inférieure et suivez. Son JJ...

3/ Vous avez AA et 2 petits tapis boîtent devant vous...

4/ Vous avez TT, et poussez à tapis un joueur loose sur un flop 5 8 T tricolore...


Un jour "normal", vous vous les frottez. Mais aujourd'hui n'est pas un jour normal...

1/ Q au flop
2/ JJ au flop
3/ Ils ont AJo et JTo, leur quinte partage votre mise
4/ Il a K9s (???) et gagne sur backdoor flush

Un jour noir, il ne reste plus qu'à se les coincer dans une porte cochère et à cogner bien fort. Ca soulage. Sans compter qu'il faut bien ça pour penser à autre chose...

Je ne vais pas vous saoûler avec mes petits malheurs. Ca arrive. Il y a des jours comme ça où vos tirages ne rentrent jamais. Où votre brelan ou flush au flop sera perpétuellement battu à la rivière. Bref, un jour noir.

Et ça m'a rappelé pourquoi je ne jouais plus de NL en cash games : une journée noire de ce type suffit à foutre en l'air une semaine de jeu. Voire plus. Quand un de ces jours à oublier (pas facile, non plus, comme exercice) vous coûte au plus une ou deux journées de limit. Mais, plus que la sanction économique, c'est surtout l'impact psychologique qui est terriblement différent entre le limit et le NL. Il est nettement plus dur de s'en remettre quand les tapis ont volé à contre-sens de vos désirs, de vos attentes, des probabilités.

Du coup, j'avais prévu de vous parler de quelques rooms sur lesquelles j'ai passé pas mal de temps. Ce sera pour plus tard, le coeur n'y est pas à l'instant. Une bonne nuit d'ivresse s'impose...

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