tout ce kipik

Je pensais reprendre le poker le 1er juillet. Je n'avais pas vu venir la performance exceptionnelle de l'Equipe de France en coupe du monde. Forcément, chaque match étant une fête qui se termine à la crevette-muscadet au petit matin... quand ce n'est pas le lendemain au hasard d'une rencontre... l'âge m'imposant des temps de récupération de plus en plus long... ma volonté de ne plus jouer quand je ne me sens pas en forme... il m'a fallu encore repousser d'une semaine ma reprise.

Néanmoins, cette fois, impossible de reculer. D'abord car il m'a fallu vivre en mai et juin (et ça coûte cher de faire la fête tous les soirs) et ma bankroll a pris une claque. Ensuite car le poker commence sérieusement à me manquer. Enfin car, pendant ce temps, j'ai pas mal bosser des aspects théoriques assez poussés qu'il me tarde d'expérimenter.

L'envie est là. Le besoin aussi. Et mes hormones repues. Alleluia !


Avantage : avec tout ce travail théorique, j'aurai sans doute un peu plus à dire que des banalités. On peut au moins l'espérer. C'est tout le mal que je vous souhaite si vous avez le courage de me lire :)


Je viens ainsi de finir de décortiquer toutes mes hand history de ces six derniers mois. Après une petite pause, j'ai découvert des quantités incroyables de mains qui mériteraient au moins un débat. Au pire une bonne baffe. En même temps, ça permet de mesurer le chemin parcouru en l'espace de seulement quelques mois. Et, avec l'apport du théorique qui donne une idée du chemin encore à parcourir, tous les espoirs sont permis (mon récent report du tournoi rebuy était d'ailleurs ma première tentative d'ajouter certaines de ces nouvelles notions théoriques. C'est aussi la première fois que je me retrouve CL en arrivant deep dans le tournoi. J'ai du mal à n'y voir qu'un hasard)

En clair : j'étais bien moins bon il y a un an qu'il y a six mois. Bien meilleur aujourd'hui qu'il y a six mois. Et pourtant toujours un joueur très modeste avec une marge de progression énorme. Il n'y a qu'à lire certains sites de haut niveau, ou les blogs/sites de top player comme jophnnybax ou rizen pour s'en rendre compte...


Je vais pourtant éviter de me fixer le moindre objectif. On verra dans six mois où j'en suis. On verra dans un an si j'ai gagné assez pour partir deux mois à Vegas...

Les six mois à venir seront pourtant décisifs. Et chargés. D'abord car je n'ai toujours pas la certitude de pouvoir vivre du poker, quelques mois à le faire ne sont pas assez. Ensuite car il va falloir monter en puissance pour atteindre le 5/10 en limit, les 200 et 400 en NL, les MTT à $100+ de buy-in... sans aucune idée d'où se situe mon seuil d'incompétence. Ni de ma réelle marge de progression. Mais c'est ce "défi" qui rend aussi le poker si intéressant. A peine a-t-on prouvé qu'on a le niveau, un nouveau niveau nous tend les bras. Et impossible de lui résister.


Bref, i'm back. Et j'espère pas seulement pour faire de la figuration.

On se retrouve lundi pour mes premiers exploits. Ou, au moins, pour un "article" sur la gestion de tournois rebuy. Le texte est quasiment fini, même si c'est encore un peu brouillon, j'avais écrit ça en jouant en notant sur club-poker que pas mal de monde se posait des questions sur le sujet.


Bon week-end à tous.

On pardonnera à Zidane s'il marque ;)