Comme prévu, samedi soir plutôt violent. Les souvenirs de fin de nuit sont d'ailleurs des plus vaporeux. La dernière chose dont je me rappelle vraiment est d'avoir fait le tour du village à poil...
Autant dire que je n'ai pas envisagé une seconde de jouer dimanche. Et même lundi fut une journée minimaliste, juste trois heures de cash game. Et je me sentais bien trop fatigué pour attaquer une nuit de tournois. Ne vieillissez pas ;)
Je continue ma petite exploration de betfair. Même si je suis tombé hier sur un regular qui semblait savoir ce qu'il faisait, la première impression était la bonne : niveau NL50 très très faible et tables super softs. Hélas, le software est clairement à la traîne. Il faut souvent cliquer deux fois sur un bouton pour que ce soit pris en compte; les choix anticipés sont enregistrés trop tard, on se retrouve à cliquer son choix pour devoir aussitôt cliquer de nouveau sur le bouton approprié; etc etc etc
Au final, 4-tabler amène à souvent se retrouver sit out sur une ou deux tables. Et je n'ose même pas imaginer multitabler plus...
Certainement pas, donc, le paradis que je recherche. Néanmoins, pour mon petit "défi NL50", ça fera l'affaire pour quelques temps. Je n'envisageais de toute façon pas de multitabler trop lourdement, profitant au contraire de cette petite expérience pour corriger certains points noirs dans mon jeu.
Notamment le "non showdown". J'avais eu une petite discussion avec ADNuts, joueur pro lui aussi établi sur Nantes mais spécialisé en cash game (un gars avec un cerveau, donc). Et celui-ci avait grandement insisté sur l'importance de ne pas aller au showdown. D'avoir un "non-showdown winnings" positif. Ou, en tout cas, qui ne soit pas un gouffre descendant sur nos jolies courbes. Et ses arguments étaient très convaincants.
Pour résumer : si on est très gagnant aux petites limites en n'étant pas extrêmement agressif mais plus en valorisant à mort, ce qui implique beaucoup de showdowns, c'est une stratégie qui prend un sérieux coup dans l'aile quand on se retrouve sur des tables très agressives. Et qui meurt quand, en plus d'être agressifs, nos adversaires sont aussi attentifs à ce qui se passe (puisqu'il deviendra dès lors extrêmement difficile de valoriser). En gros, ça marche bien jusqu'à la NL200. Mais, ensuite, le petit manque d'agressivité devient clairement un handicap.
C'est aussi une des raisons pour lesquelles je souhaitais repartir de la NL50... où l'expérimentation ne coûte rien (puisque je suis overrollé). Changer son jeu n'est jamais facile. Et toujours dangereux. Pour l'instant, et face à une adversité faible, ça se passe pas mal. En tout cas, ma courbe rouge se maintient à peu près à l'équilibre. Reste encore du boulot. Et reste surtout à confirmer. Mais les choses vont déjà dans le bon sens...
A part cela,
ma 4ème chronique est sortie dimanche. Et la 5ème est en cours de rédaction. Je suis d'ailleurs à la bourre! Petit souci en revanche avec les vidéos qui resteront inaccessibles pendant une petite semaine environ. Je vous ferai signe dès qu'elles seront de nouveau regardables. Et en profiterai pour publier deux qui traînent dans mes "cartons", je viens finalement de les encoder.
A venir : un post plus "technique" avec une petite compile de NL50. En attendant, j'ai une rubrique à rédiger...
Ce sera donc tout ce kipik à la bourre obv pour aujourd'hui.
# by Anonyme - 5:39 PM
Je suis un peu perplexe sur la courbe rouge tout de même. Pour gagner sans aller au SD, il faut que ça passe en face, autrement dit il faut de la FE ou encore il faut faire passer des jeux qui nous battent. Etant donné qu'en micro les joueurs jouent avant tout leurs cartes sans se soucier de ce qu'on peut raconter comme histoire, je ne suis pas certain qu'on puisse vraiment chercher à travailler foncièrement cet aspect du jeu en micro. J'ai hâte de lire ton prochain post technique sur le sujet!
# by Unknown - 6:59 PM
je suis pas non plus focalisé sur le non-showdown, hein. Surtout, en effet en basse limit. Disons que si la courbe repasse en positif, c'est surtout du fait que mon jeu est meilleur. Enfin, c'est ce que je travaille...
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