Pas de joueurs, rien à gagner, c'est pour papa !

pub terrace / @Failte

Je traverse en ce moment une de ces longues périodes où Pokerstars me hait. Et ça n'est pas facile à vivre. Heureusement, mon escapade sur Betfair commence plutôt bien. Et me ferait presque oublier mes déboires chez le N°1. Presque...

Le petit challenge NL50 se passe très bien. Je ne donne aucun chiffre encore car le nombre de mains n'est absolument pas significatif. Et que je suis si "facile" que j'ai peur que ça se retourne contre moi tôt ou tard. Trop facile...

Satisfaction tout de même sur la fameuse "non showdown" que je maintiens en positif. Alors même que Betfair est probablement une des pires "loose passives" que j'aie vu. Je joue peu, seulement 4 tables et jamais plus de deux heures, mais je joue concentré. Attentif. En cherchant tous les spots exploitables. Et je me surprend à en trouver là où, vraiment, je ne l'attendais pas.

Après, ça n'est jamais que de la NL50. Et en tirer de la satisfaction me semble un peu déplacé. Mais tant que mon jeu progresse, tant que j'apprend, que je m'améliore, je suis satisfait.

Je pense qu'en me lançant un peu vite, et en me mettant d'emblée une pression financière ingérable, je suis passé à côté d'une bonne partie du processus d'apprentissage qu'il aurait été logique d'accomplir. Et, trop souvent, mon jeu vire au mécanique. Ou peut-être ai-je juste perdu les basiques ? Quoi qu'il en soit, ce petit retour en arrière me fait le plus grand bien.

Reste encore à ne pas assimiler cash game et travail à la chaîne... et l'espoir sera de mise...


J'ai aussi eu envie de tester leurs tournois hier. Trouvé un petit $22. Première surprise : de l'overlay, même pas les 150 joueurs nécessaires pour le garanti. Shocking pour un joueur de PS :D Seconde surprise : la structure était correcte. 3000 chips, rondes de seulement 10mn, mais une progression des niveaux assez soft. Pas de quoi se relever la nuit (d'autant qu'il n'y a rien la nuit sur betfair ;)). Mais j'ai vu bien pire.

Troisième surprise : j'avais le double du reste de la table en chips à la bulle (superbe setup de bienvenu avec AA qui tient contre... 3 adversaires à tapis lol) et j'ai pu joliment me régaler :D Quelle différence de niveau avec PS! La suite fut un peu moins glorieuse et quelques erreurs (pas belles) ne m'ont pas permis de faire mieux que 3ème.

La vid est déjà enregistrée (merci PS de me permettre de passer en mode turbo muck pendant une heure...). Et sera up début août comme tout le reste.


Reste à voir s'il existe une offre intéressante en MTT sur betfair. Ce qui n'a rien d'évident. A comprendre ce foutu bouton qui ne marche pas si on clic trop rapidement dessus, m'a amené à faire 2 ou 3 min 3bet assez pénibles. Et à espérer que ce n'était pas juste un tournoi de bienvenue ;)


Pour l'heure, juillet se termine pour moi. Terrasse ce soir, besoin de décompresser, j'ai terminé la nuit sur PS au bord des larmes en sortant du dernier $55 après trois 3-outers de suite. Une fois de plus.

Le bilan est médiocre pour le second mois de suite, je termine juste à jeu. Sauvé par le Cash cette fois. Mais le moral est tout de même bon. Malgré les larmes et la fatigue. Je sens de nets progrès. J'arrive bien à intégrer une petite session de cash quotidienne. Le travail fait sur "l'emploi du temps" commence à porter ses fruits. Août devrait être excellent !

Et ce sera tout ce kipik bientôt saoûl pour aujourd'hui

Reblog this post [with Zemanta]

Non, je ne me suis pas vu (encore)...

NEW YORK - MAY 12:  A streaker runs on the fie...

Comme prévu, samedi soir plutôt violent. Les souvenirs de fin de nuit sont d'ailleurs des plus vaporeux. La dernière chose dont je me rappelle vraiment est d'avoir fait le tour du village à poil...

Autant dire que je n'ai pas envisagé une seconde de jouer dimanche. Et même lundi fut une journée minimaliste, juste trois heures de cash game. Et je me sentais bien trop fatigué pour attaquer une nuit de tournois. Ne vieillissez pas ;)


Je continue ma petite exploration de betfair. Même si je suis tombé hier sur un regular qui semblait savoir ce qu'il faisait, la première impression était la bonne : niveau NL50 très très faible et tables super softs. Hélas, le software est clairement à la traîne. Il faut souvent cliquer deux fois sur un bouton pour que ce soit pris en compte; les choix anticipés sont enregistrés trop tard, on se retrouve à cliquer son choix pour devoir aussitôt cliquer de nouveau sur le bouton approprié; etc etc etc

Au final, 4-tabler amène à souvent se retrouver sit out sur une ou deux tables. Et je n'ose même pas imaginer multitabler plus...


Certainement pas, donc, le paradis que je recherche. Néanmoins, pour mon petit "défi NL50", ça fera l'affaire pour quelques temps. Je n'envisageais de toute façon pas de multitabler trop lourdement, profitant au contraire de cette petite expérience pour corriger certains points noirs dans mon jeu.

Notamment le "non showdown". J'avais eu une petite discussion avec ADNuts, joueur pro lui aussi établi sur Nantes mais spécialisé en cash game (un gars avec un cerveau, donc). Et celui-ci avait grandement insisté sur l'importance de ne pas aller au showdown. D'avoir un "non-showdown winnings" positif. Ou, en tout cas, qui ne soit pas un gouffre descendant sur nos jolies courbes. Et ses arguments étaient très convaincants.

Pour résumer : si on est très gagnant aux petites limites en n'étant pas extrêmement agressif mais plus en valorisant à mort, ce qui implique beaucoup de showdowns, c'est une stratégie qui prend un sérieux coup dans l'aile quand on se retrouve sur des tables très agressives. Et qui meurt quand, en plus d'être agressifs, nos adversaires sont aussi attentifs à ce qui se passe (puisqu'il deviendra dès lors extrêmement difficile de valoriser). En gros, ça marche bien jusqu'à la NL200. Mais, ensuite, le petit manque d'agressivité devient clairement un handicap.

C'est aussi une des raisons pour lesquelles je souhaitais repartir de la NL50... où l'expérimentation ne coûte rien (puisque je suis overrollé). Changer son jeu n'est jamais facile. Et toujours dangereux. Pour l'instant, et face à une adversité faible, ça se passe pas mal. En tout cas, ma courbe rouge se maintient à peu près à l'équilibre. Reste encore du boulot. Et reste surtout à confirmer. Mais les choses vont déjà dans le bon sens...


A part cela, ma 4ème chronique est sortie dimanche. Et la 5ème est en cours de rédaction. Je suis d'ailleurs à la bourre! Petit souci en revanche avec les vidéos qui resteront inaccessibles pendant une petite semaine environ. Je vous ferai signe dès qu'elles seront de nouveau regardables. Et en profiterai pour publier deux qui traînent dans mes "cartons", je viens finalement de les encoder.


A venir : un post plus "technique" avec une petite compile de NL50. En attendant, j'ai une rubrique à rédiger...

Ce sera donc tout ce kipik à la bourre obv pour aujourd'hui.


Reblog this post [with Zemanta]

L'honneur est sauf. Enfin, c'est ce qu'on dira...

Explorer album cover

La journée d'hier avait pas mal commencé. Avec une bonne session de CG sur Betfair. Dans la série "kipik l'explorateur"', voila bien une room où je n'avais jamais mis les pieds. Mais, après tout, avec entre 30 et 40% de RB, plus gros bonus, ça valait la peine d'essayer.

Pas un énorme volume, évidemment. On est loin des mastodontes. Mais amplement suffisant pour mon petit "défi NL50". Et des tables très très softs, très passives. Très peu de 3bets. Ou ça laisse un max de free cards. Et paie généreusement. Bref, des tables comme on en rêve quand on est habitué à PS/FT. Et avec apparemment peu de short stacks (ou je suis tombé au bon moment)

En même temps, c'était juste une première découverte, et seulement 2h en 2-tablant : on va attendre avant de tirer des conclusions. Mais le +2 caves s'est fait dans la décontraction (et aurait dû être +3 sans un bad setup entre blinds : pp2 vs pp7 sur A27).

Je vais donc probablement y poser mes affaires quelques temps.

Mini-session positive aussi sur Cereus (j'ai une micro bankroll sur UB/AB et ai pris l'engagement de ne jamais plus faire de deposit chez eux, je dois donc "auto-financer" mes tournois). Et une petite cave aussi en 10mn sur Ongame. So far so good, j'affiche du positif en NL50 ce mois-ci et c'est tant mieux car être dans le rouge à cette limite me faisait cruellement chier !


Comme prévu dans le plan, basculé ensuite pour une grosse nuit de tournois. Tenu mon volume : 14 joués. Très bien joué pour l'essentiel (juste un stackoff inutile dans un des $22 de début de journée, mais il me faut généralement un busto stupide dans le genre pour me mettre en train, je ne me blâme donc jamais sur le premier du jour). Mais le bilan est des plus ridicules : 1 ITM dans le Daily 80. Deux bulles. Nice Day!

Et encore, le 80k fut plus que limite après une main assez laide : 2 limpers en EP, je raise AQ presque x5, payé au HJ par un débile, 3bet par le bouton hyper actif. Et déjà tellement d'argent dans le pot que je n'ai pu me résoudre à coucher. Pour l'anecdote, le HJ (couvert) va payer mon shove avec QT et le bouton retourner un KK que je ne suckouterai pas. Bien conscient que sa ligne, face à deux limpers, un gros raise et un call, témoigne d'une grande force. Mais entre mon image, très actif depuis deux orbites (déjà deux gros raises sur des limpers), et la sienne très LAG, plus la masse de dead money... je me vois mal lâcher le coup. Même si AQ est certainement borderline (au mieux). Peut-être une erreur. Certainement pas une énorme erreur...

Me restait plus que le $3+R de la nuit en cours à 3h10. Que j'ai préféré "suicider" pour aller me coucher avant que ne démarre le dernier $55 nocturne. Le tilt commençait à me guetter, autant s'éviter ça.

Vraiment déçu de cette nuit, j'avais la ferme intention de poster toutes les mains sympas que je trouvais. Il y en eu très très peu :


Click here to view a larger version.
En vraie CS que je suis, je ne crois absolument pas à son minraise : ça pue la tentative de prise de contrôle et l'easy shove sur any flop. Celui qui tombe est en plus facile à jouer. Mais je doute que beaucoup de flops me faisaient coucher...


Click here to view a larger version.
Thème du jour : je flat avec AK tant que j'ai encore un peu de profondeur. Très bien marché toute la nuit, celle-ci étant la plus belle.


Et j'ai découvert en me couchant qu'on était samedi. Un jour de plus que je pensais. Perdu le fil... Dommage pour mon "momemtum" (pas en résultats mais en concentration), je ne peux pas jouer ce soir : BBQ à la campagne avec un vieux pote pas vu depuis... pouah! disons une éternité...

On verra demain selon le dosage alcool de ce soir. C'est pas gagné d'avance ;)


Juste une petite réflexion avant de vous quitter, petite causette sur twitter :

kipik Un jour je gagnerai une main... mais pas cette nuit: suicide collectif avant la fin des rebuys pour aller me pendre... 1 ITM merdique/14 MTT
Moustak @kipik L'avantage c'est que qd ton rush viendra la variance va s'équilibrer tu vas faire TF sur TF, 3 win en une soirée et tu finiras blasé ! ;-)
kipik je sais bien ;) le tout, dans ce jeu de con, c'est de ne pas virer maboul entre deux rush :D
qui est, ma foi, il me semble un très bon résumé du poker de tournoi ;)

Et ce sera tout ce kipik entre vert et rouge pour aujourd'hui



PS : aucune idée de ce qu'il y a derrière cette pochette d'album. Juste trouvé l'association de terme intéressante. Yep, je vais maintenant perdre un temps précieux à découvrir à quel point c'est très certainement à chier...






Reblog this post [with Zemanta]

Mais comment fait l'Agence Tous Risques ?

Poker Night meets Picasa.

Journée de merde hier. Ca arrive. On a beau être motivé, en forme, tout ça. Quand ça veut pas, on remballe gentiment.

En même temps, réveil difficile. Et pas un bon feeling. Mais je me suis forcé. Il est temps d'arrêter de glandouiller. Et le début en cash game s'est bien passé avec +5 caves (NL50 x2 tables sur Ongame, j'ai pas forcé non plus) en 1 heure. Hélas, derrière, je suis joliment parti en vrille. Et quitté les tables 90' plus tard avec un joli... -3 caves. Joué comme une autruche. Braindead.

La classe sur de la NL50...


Direction les tournois, du coup. Pas l'état d'esprit correct pour du cash. Mais parfait pour des MTT. Je monte une tonne dans le Deepstack UB... que je bulle après avoir perdu 5 flips de suite (resteal AJ payé par 22, deux call de shorts à tapis mais mes paires ne tiennent pas, reshove AK qui loupe puis shove pp8 battu par AK).

Idem dans le $3+R de PS où j'ai plus de 100bb à l'approche de la bulle (nice comeback après être tombé à moins de 10bb sur un énième AA 2-outé). Je raise pp5 au CO et le Bouton me revient dessus. J'ai été hyper actif le dernier quart d'heure, je le pense en move et 4bet pour la moitié de son stack. Ca ne l'empêche pas de shove sans fold equity avec A8o qui va toucher évidemment. Et, derrière, on se retrouve avec un stack à l'average et on subit...

Etait-ce évitable ? (je dis ça car quelqu'un a émis l'idée que je spewais). Oui, bien sûr. Rien ne m'obligeait à payer des shoves de 12/14bb avec des paires moyennes... sauf que j'avais à chaque fois la meilleure main. Je n'étais pas non plus obligé de gambler ma paire de 5, je pouvais sagement fold et continuer à martyriser la table. Sauf que ma lecture était absolument correcte : vilain était à poil. Juste assez con pour gambler son tournoi, alors qu'il avait un stack au double de la moyenne, sans aucune fold equity.

Je ne nourris aucun regret sur aucune de ces mains. La chatte n'était juste pas de mon côté. Ca arrive.

Je suis nettement plus dubitatif quand à la seconde partie de ma session de CG... J'ai dû me voir beau. Mais c'est franchement immonde :)


Pour autant, mini tilt après cette double non-perf et pas de $55 au programme de la soirée. Du repos à la place. Aujourd'hui est un autre jour. Et un meilleur jour, certainement. En tout cas, mon état d'esprit est meilleur. Une longue nuit s'annonce. Après une petite session de CG pour se mettre en train. Je n'ai pas encore décidé où.


Pas de chronique kipik cette semaine (encore), désolé. J'ai loupé de 24h la deadline la semaine dernière (vraiment incapable d'écrire). Et ça semble prendre des vacances bien méritées après les WSOP chez Pokernews. Unn jour, moi aussi j'en prendrai...

A venir : une nuit sur tweeter. J'essaierai de poster quelques jolies mains. La vache, quelle motivation !


Et ce sera tout ce kipik super motivé (ok, le Bion3 commence à faire effet) pour aujourd'hui


PS : yep, manque d'idées pour l'image. Faisons dans "l'artistique"...




Reblog this post [with Zemanta]

Articles

Retrouvez-moi chaque mardi (en théorie...) pour ma chronique sur Pokernews. Un peu de technique, un peu de philosophie : j'essaie surtout d'y partager mon expérience de ces quelques années à vivre en grindant les low stakes... pour vous éviter de faire les mêmes erreurs ;)



le jeu à la rivière (conclusion)?
19 Mars 2011

La rivière est probablement le tour d’enchères le plus simple à jouer. Car c'est celui où on dispose du maximum d’informations. Les tirages sont rentrés ou sont restés dans le sabot. On est généralement en tête-à-tête. Les tours d’enchères précédents nous ont aidé à situer la range adverse (même si seulement de façon approximative).

La seule difficulté que pose la rivière, c’est la taille du pot et, par conséquent, des mises éventuelles...(lire la suite)



Quand miser avec une main moyenne à la rivière?
05 Mars 2011
Lors des deux dernières chroniques, j’ai abordé la valorisation du jeu max à la rivière et l’optimisation du sizing en bluff. Hélas, si on a assez régulièrement «rien», on a rarement le jeu max et il va arriver beaucoup plus souvent qu’on ait seulement un jeu moyen...(lire la suite)



Bluff : comment ajuster la taille de ses mises ?
23 Janvier 2011
S’il existe souvent une valeur « standard » de mise, cette valeur standard n’est pas forcément optimale dans les conditions de la main. Une infinité de variables sont à prendre en compte qui peut changer radicalement les choses?...(lire la suite)



Valoriser son jeu max à la rivière
08 Janvier 2011
Je voudrais présenter cette semaine une situation relativement courante : vous êtes à la rivière et vous avez le jeu max (ou qui, en tout cas, est certainement meilleur que celui de votre adversaire). Le pot est de 80€ et vous avez 250€ de tapis (votre adversaire vous couvre). Combien devez-vous miser ?......(lire la suite)



Checker, miser : prenez les devants, protégez vos arrières
27 Novembre 2010
Le prédateur n’est pas l’animal surpris. Il améliore ses performances en créant la surprise. Il vit sur la surprise des autres. Sur ses checks et surtout ses mises, le joueur de poker doit agir comme le prédateur. Voici quelques considérations à ce sujet : le prédateur anticipe, la proie réagit à l'instinct; et se fait souvent bouffer...(lire la suite)



Pourquoi misons-nous : quelques règles simples
17 Octobre 2010
Je mise, tu mises, il mise.... Pourquoi misons-nous ? Dans ma chronique précédente, j’ai présenté plusieurs exemples où notre main était suffisamment forte pour payer une mise mais pas assez forte pour miser. La décision de miser, ou ne pas miser (ou payer/coucher), dépend de la valeur de notre main, sa Showdown Value (valeur à l’abattage), comparativement à la valeur des mains que peut avoir notre adversaire (son hand range)...(lire la suite)



Showdown Value : concept et dynamique au poker
25 Septembre 2010
La Showdown Value (littéralement «Valeur à l’Abattage») est un concept relativement récent pour expliquer une notion vieille comme le poker. En simplifié, la Showdown Value (SV) est la valeur de notre main à l’abattage (quand il faudra montrer sa main pour gagner, ou perdre, le pot)...(lire la suite)



La hand range, une lecture délicate mais indispensable
28 Aout 2010
Je voudrais parler d’une main qui présente de nombreux intérêts stratégiques, notamment pour tenter de comprendre quel effet une mise ou une relance peut avoir sur la range adverse et comment la réponse modifie à nouveau les choses...(lire la suite)



que faire contre la variance ?
16 Aout 2010
Si le poker est un jeu où la chance pèse énormément dans les résultats à court terme, notre talent permet d’être gagnant sur le long terme, quand la part de hasard sera «noyée» dans le nombre de mains jouées. Le long terme est donc le domaine de l’espérance et de la moyenne. Alors que le court terme est le royaume de la variance (et donc du hasard).(lire la suite)



jouer les pots non relancés
03 Aout 2010
Vous êtes de Grosse Blinde (BB), un joueur limp (il paie simplement la blinde) et la Petite Blinde complète. N’ayant rien de mieux à faire avec votre main-poubelle, vous checkez. Et, ensuite ?.(lire la suite)



Adapter sa stratégie selon le rake
26 Juillet 2010
Il n’y a aucun problème à payer du rake puisque cela permet de bénéficier du service offert par la salle, que ce soit sur Internet ou en casinos et cercles. Encore faut-il que le prélèvement soit raisonnable. Battable.

Cette semaine, je vais essayer d’expliquer un peu comment ça marche. Et, surtout, comment s’adapter pour battre un rake aussi élevé.(lire la suite)



30 big blinds, une cible sur la tête
04 Juillet 2010
A gauche, un joueur avec 20 blindes. A droite, un joueur avec 30 blindes. Qui gagne ? A première vue, avoir 30 blindes (bb) est un avantage. Mais observons un peu comment les choses vont se passer… (lire la suite)



un bon joueur agressif est un joueur qui sait se coucher
28 Juin 2010
Dans les discussions que j’entretiens avec de jeunes joueurs, un problème revient encore et encore. Même s’il se manifeste sous des formes différentes, le scénario de départ reste le même : le joueur joue agressivement depuis 15 ou 30 minutes, relançant énormément de mains et ramassant la grande majorité des pots sans aller à l’abattage… ou même voir un flop. Puis il se fait surelancer une, deux ou trois fois et, se dit que, ça y est, ses adversaires ont décidé de contre-attaquer. Et qu’il est temps de montrer que, s’il sait se coucher, il n’a pas peur de se défendre! (lire la suite)



le pot control (tournoi online)
04 Avril 2010
Cette semaine, une main jouée récemment lors d’un tournoi online où interviennent de nombreux concepts intéressants : le pot control en situation way ahead/way behind (wa/wb), le spectre possible des mains de l'adversaire (Hand range), position, mise de continuation ou check-call, la cote financière, le blocking bet, le bluff...(lire la suite)



jouer As-Dame avec un tapis peu profond (tournoi)
21 Mars 2010
Situation de tournoi assez classique, du genre qu’on va rencontrer très régulièrement, et sur laquelle beaucoup d’erreurs sont commises. Et des erreurs qui peuvent vite coûter une sortie anticipée là où rien ne l’oblige.

La situation : vous avez 30-35 blindes et recevez AQ au Bouton...(lire la suite)



Rush Poker : stratégie de l'extrême
18 Février 2010
Passé la classique période « mais qu’est-ce que c’est que ce truc, c’est débile ! » totalement standard, je me suis finalement décidé à essayer la dernière création de Full Tilt : le Rush Poker.

OK, on me l’a en fait demandé pour la Chronique. Mais… je dois avouer que j’en suis tombé amoureux !?(lire la suite)



Vos As un peu mieux kickés
08 Février 2010
Imaginons une situation fictive : votre adversaire fait tapis avec KK et vous devez le payer avec AX. Question : quel est votre kicker préféré pour aller affronter ce monstre (à part un autre As, évidemment, c’est pas les Bisounours ici) ?(lire la suite)



l'information est le nerf de la guerre
30 Janvier 2010
Sur un tournoi, comme faire face à un adversaire sur lequel on ne sait rien ? Comment envisager de shove/reshove sur des joueurs dont les tendances nous sont complètement inconnues ? Voici quelques astuces pour vous aider...(lire la suite)



votre cerveau n'a pas les idées claires
17 Janvier 2010
Une des raisons pour lesquelles vous jouez mal au poker est que votre cerveau est déficient. Pas de panique, c’est le cas de tout le monde... Notre cerveau a tendance à survaloriser ce qu’il perçoit comme « sûr ». Et à dévaloriser ce qu’il considère « dangereux ». C’est ennuyeux au poker mais c’est aussi comme ça qu’une espèce survit et parvient un jour à plus penser à jouer aux cartes qu’à s’alimenter.(lire la suite)



la reshove equity
12 Décembre 2009
Dans la série « les moves basés sur la fold equity », il en est un qui occupe une place royale : le reshove.

Le scénario est simple : un joueur en fin de parole relance et, en réponse, on le surelance à tapis. L’idée : le joueur qui relance en fin de parole peut le faire avec une sélection de mains (range) très large, beaucoup plus large que celle avec laquelle il est prêt à payer notre tapis. Il nous laisse donc une fold equity (FE) importante, qu’on va à notre tour exploiter en faisant tapis avec un range assez large.(lire la suite)



Savoir et pouvoir
29 Novembre 2009
Un des dangers qui menace tout joueur désireux de s’améliorer au poker, et donc d’accroître son bagage technique, est de « s’overthinker » (suranalyser). À chaque fois qu’on découvre de nouveaux aspects de la théorie du jeu, on court en effet le risque que celui-ci se retourne contre nous.(lire la suite)



Dr Feelgood and Mr Tilt
23 Novembre 2009
J'ai déjà dit plusieurs fois que notre cerveau, son fonctionnement, était le pire ennemi du joueur de poker (ou, si je ne l'ai pas écrit, au moins très fortement sous-entendu). La relation expérience/résultat est ancrée au plus profond de son schéma et, si elle a permis à l'espèce de survivre et d'évoluer, elle se révèle loin d'être parfaite quand il s'agit de gérer les notions de « long terme ».

Un exemple flagrant de ce « disfonctionnement » est le besoin de satisfaction, de se sentir bien.(lire la suite)



le coût stratégique du buy-in
12 Novembre 2009
On lit souvent des remarques du style « peu importe le buy-in, une décision est correcte ou pas ». S'il s'agit d'une remarque pleine de bon sens, et conforme à la théorie du jeu, c'est toutefois relativement incorrect.

Oui, on doit jouer de façon similaire sur un tournoi à $5, $200 ou 10.000€. En tout cas, l'argent en jeu ne doit pas avoir d'influence sur la prise de décision. Dans le cas contraire, c'est que vous jouez avec une bankroll inadaptée : vous avez déjà commis la pire erreur possible au poker.(lire la suite)



la survie appartient à ceux qui push tôt
31 Octobre 2009
Un des critères les plus importants pour déterminer votre fold equity (FE) est le nombre de joueurs à parler après vous. En termes simples : votre FE est d'autant plus grande que vous avez peu d'adversaires à convaincre de ne pas jouer. Mieux vaut s'attaquer à un adversaire qu'à deux. Ou, pire, trois. Mais, dans tous les cas, le mieux est d'éviter d'en arriver là. Et, donc, de mettre en jeu son maigre tapis le plus tôt possible, quand on a encore peu d'adversaires à faire coucher... et le plus de FE possible.(lire la suite)



à vaincre sans péril....
23 Octobre 2009
Je voudrais aujourd'hui parler d'un phénomène assez courant au poker. Et auquel les joueurs prêtent trop peu attention : être « priced in ». Autrement dit, avoir une cote tellement bonne qu'on ne peut pas abandonner.(lire la suite)



soyez conquérants, soyez conservateurs
2009-10-17
Si le poker de tournoi était il y a encore quelques années un jeu où la survie primait, l'agressivité générale qui n'a cessé d'augmenter, ainsi que la taille des fields (le nombre de joueurs), toujours en hausse, oblige aujourd'hui à avoir une approche plus dynamique du jeu.

Pour autant, ce qui doit décider réellement de notre façon de jouer, c'est la fold equity (FE) dont on dispose, celle que nos adversaires nous laissent. Nous offrent...(lire la suite)



Malheur à celui qui ne sait pas s'adapter
2009-10-09
Inversons cette fois le raisonnement : vous êtes de Grosse Blinde(BB) et la Petite Blinde (SB) pousse son tapis (ou vous met à tapis pour 8bb). Avec quoi payez-vous ? Posez la question à dix joueurs et vous aurez dix réponses différentes.

La réponse correcte sera comme souvent au poker : ça dépend.

Avant de réfléchir à la main nécessaire pour payer, il convient d'abord de s'interroger sur la main avec laquelle la SB a fait tapis. Et de calculer la cote...(lire la suite)



Je sais ce que tu as (à quelques pourcents près)
2009-10-03
La semaine dernière nous a permis d'approcher ce qu'est la fold equity (fe), c'est à dire les chances que notre adversaire va se coucher et ce que ça vous rapporte. Nous avions illustré ce concept par un exemple simple en montrant comment jouer en s'affranchissant totalement de nos cartes. Là où un joueur « de base » va regarder ses cartes pour décider de ce qu'il doit faire, un joueur plus avancé va d'abord estimer la rentabilité du coup et ensuite décider de son action.

Toute la difficulté est, bien évidemment, de déterminer la fréquence avec laquelle votre adversaire va payer..(lire la suite)



A la découverte de la fold equity
2009-09-23
Beaucoup de différences existent entre le cash game et le poker de tournoi. Profondeurs de tapis, valeur d'un jeton… Mais il en est une qui domine tellement le reste qu'elle est l'essence même du jeu en tournoi : la fold equity (FE).

Pour faire simple : toute stratégie gagnante en tournoi repose sur la fold equity. Et son exploitation.(lire la suite)



C'est pas la taille qui compte
2009-09-16
L'une des remarques que je lis le plus souvent, soit sur le forum, soit par rapport à cette chronique, est que ma façon de jouer, mon approche stratégique du poker, mon analyse, conviennent probablement à un joueur qui en vit et joue énormément. Mais pas à un quelqu'un qui joue de façon ponctuelle.

Je crois sincèrement que rien n'est plus faux, et dangereux, que cette façon de penser. (lire la suite)



Si le hasard n'existait pas...

2009-09-05
J'ai eu, il y a quelques jours, une discussion très intéressante avec un joueur. On se connaît assez bien. On discute de temps en temps de mains. De stratégie. Et je pense qu'il joue un bon poker. Mais il a nettement plus de réussite avec les paris sportifs (son dada) qu'avec les cartes. En fait, le poker est pour lui une source de frustration plus qu'autre chose.

Pour reprendre ses mots : il ne se pense pas les «reins assez solides pour supporter le hasard du poker». Si vous n'aimez pas le hasard, ne jouez pas au poker...(lire la suite)



Au-delà du virtuel
2009-08-30
Déjà deux mois que je rédige cette chronique hebdomadaire, et je réalise que je n'ai jamais encore vraiment parlé du jeu « live ». En cercle ou casino. Ou même en parties privées.

Il faut avouer que je suis essentiellement un joueur sur Internet. Et j'oublie parfois un peu vite que le poker se joue pour l'essentiel autour d'une table. Avec de vrais gens. Qui parlent. Laissent transparaître des émotions, parfois instinctives, parfois feintes. Avec des cartes. Des jetons qui cliquettent. Un croupier en chair et en os ! Tôt ou tard, on s'y retrouve tous un jour, loin du confort de notre bureau et de l'anonymat.(lire la suite)



Vice et vertu
2009-08-19
Hier, accident : au moment d'écrire ma rubrique hebdomadaire, le grand blanc. Aucune idée de sujet intéressant. Il fallait bien que ça arrive. Du coup, j'ai un peu posé la question autour de moi histoire de voir ce que les gens pensaient. Voulaient me voir écrire. Et le sujet qui est le plus revenu est la patience. Qui semble mise en avant par tous comme le critère n°1 pour différencier le bon joueur de tournoi des autres. Et que tous semblent m'accorder pour qualité…

Hélas, je ne sais même pas si la patience est réellement une qualité.(lire la suite)



N'ayez pas peur de faire peur
2009-08-12
Reprenons la situation posée la semaine précédente : votre tribu tombe nez à nez avec une tribu qui semble prête à vous disputer les ressources locales. Nous discutions des tendances naturelles de chacun, face au danger. Qui va au baston. Et qui opte plutôt pour la retraite.

Il existe en réalité une troisième solution : ne pas choisir. Et laisser ce choix à vos adversaires. Si possible en le mettant face à des informations erronées. En l'intimidant assez pour que, lorsqu'il devra choisir entre le conflit et la retraite, l'option armée semble tellement incertaine que la retraite paraisse plus attractive.(lire la suite)



Un seul joueur peut tout vous apprendre
2009-08-05
Un seul joueur peut tout vous apprendre. Et ce joueur, c'est vous !

Mais remontons un peu en arrière. Disons de 200.000 ans.

Vous et votre tribu d'Homo Sapiens marchez paisiblement dans la savane. Quand votre chemin (les routes viendront plus tard) croise celui d'une autre tribu. Une tribu inconnue. Et visiblement pas plus désireuse que la vôtre de partager les ressources locales. L'option Bonobo n'ayant pas été retenue par vos ancêtres, la situation ne se réglera pas par des échanges de bons procédés.

La première option qui s'offre à vous est de leur rentrer dans le lard à ces étrangers que personne n'a invité. Histoire de leur faire passer le goût des bananes
locales. Et si ça tourne en eau de boudin, ceux qui peuvent encore courir trouveront bien un plan B.(lire la suite)



Supercalifragilistic-ton-stack
2009-07-29
Je disais la semaine dernière que, en tournoi, le tapis commande. Sa profondeur est l'information principale qui va dicter notre conduite. Nos choix.

Mais, ceci dit (et accepté ?), comment cela se traduit-il dans les faits ?

Si je maintiens qu'il faut agir comme un général commandant ses troupes « à l'ancienne », avec tout le détachement qu'exige la fonction (dit de façon moins policée : on se fout de l'issue du combat, de combien de ses troupes se font étriper, tant qu'on a pris la « bonne » décision), j'ajouterai qu'il est important de penser comme une nounou attentive et dévouée. (lire la suite)



C'est en acceptant de perdre qu'on devient gagnant au poker
2009-07-26
Les WSOP sont tous les ans l'occasion de voir de nouveaux joueurs s'essayer aux tournois. Et découvrir un vivier de frustration au-delà de toutes les prévisions. C'est généralement aussi la période où l'on entend le plus cette fatidique question : « mais comment vous faites pour battre x mille joueurs ??? »

La réponse est en fait toute simple : il suffit de jouer pendant les x heures nécessaires pour gagner. Ça n'est pas plus compliqué que cela. Si vous pouvez jouer votre meilleur jeu pendant les 4, 8 ou 10 heures requises pour aller au bout, vous êtes capable de gagner un tournoi. D'être gagnant en tournois. (lire la suite)



Qui veut voyager loin...
(2009-07-08)
J'espère que mes deux premières chroniques n'ont pas dressé un portrait trop sombre du poker. Il me semblait indispensable de rappeler que, si c'est un jeu où l'on peut être gagnant, ça n'est pas non plus une activité comme les autres.

Le poker est certes un loisir pour la grande majorité. Mais la grande majorité est perdante. Et ceux qui travaillent, et réfléchissent, sont aussi rares que des joueurs gagnants. Sans surprise, ce sont les mêmes.

Réussir au poker demande plus une approche « sportive ». Venant de moi, totalement réfractaire au sport, cela peut prêter à sourire. Et pourtant… (lire la suite)



Le poker, plus c'est dur, plus c'est bon
(2009-07-02)
En réaction à ma première chronique, on m'a fait la remarque que ce que j'avais connu n'était plus d'actualité. C'est tout à fait vrai. Et croyez bien que je regrette cette époque bénie (et regrette encore plus de ne l'avoir connue que tardivement) où chaque jour apportait des milliers de nouveaux joueurs avec pour tout bagage quelques vidéos de tables finales vues à la TV. Quand ce n'était pas seulement Rounders…

Depuis que j'ai commencé à jouer -et ça ne remonte pas non plus si loin que cela !- les forums comme Pokernews se sont multipliés et ont gagnés en qualité ; les livres qui se comptaient sur les doigts d'une main, et n'étaient souvent pas très bons en plus, remplissent aujourd'hui une bibliothèque; même le coaching, que ce soit individuel ou en groupe, est devenu banal ; et quasiment n'importe quel joueur qui a connu un peu de réussite a ouvert son blog, parle de ses mains et s'est déjà filmé en train de jouer.

Après le boom des joueurs vint le boom de l'information.

Et le niveau général n'a cessé de s'améliorer... (lire la suite)



Aime le poker et le poker t'aimera (peut-être)
(2009-06-23)
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été joueur. Et même un joueur plutôt addictif. Pas dans le sens où on l'entend habituellement : je n'ai aucun plaisir, aucun désir, aux jeux de hasard. Mais trouvez-moi un jeu qui mette mon intellect au défi, qui me force à me dépasser pour battre mon ou mes adversaire(s), et plus rien d'autre n'aura vraiment d'importance à mes yeux.

Jusqu'à ce jour où un ami a commencé à me parler de ses parties de poker en ligne.

Une toute autre époque, où le poker ne passait pas encore à la TV. Party Poker était la plus grosse salle où jouer. Il a bien évidemment fallu que j'essaie... (lire la suite)

tonton cristobal

Sennheiser's flagship headphone HD650 It is ow...

Quelques jours sans update. Mais j'avais besoin de faire le point. Je n'étais pas "mentalement" au mieux depuis début juin. Et je pense que la perte de mon chat n'a pas arrangé les choses. En guise de merde indésirable sur le gateau, je vis à l'extrêmité d'une rue avec un bar/restau par maison. Et tout ce beau monde se retrouve en terrasse dès que le soleil pointe son museau. Ce qui n'est pas pour me déplaire, en général. L'effet pervers, c'est que tous les sons de la rue se donnent rendez-vous dans ma cour. Et le brouhaha créé est juste insoutenable. Rester chez soi, derrière son PC, prend vite des allures de punition.

Non, je ne dresse pas qu'une liste d'excuses possibles pour les piètres résultats de ces 6-8 dernières semaines. J'essaie surtout de comprendre ce qui ne tourne pas rond depuis un moment.

Le chat : toujours pas fait mon deuil. Je bondis encore de mon siège au moindre miaou nocturne. Et la litière est toujours là qui me guette.

Le moral : du mieux de ce côté. Le coup de blues est passé. J'accepte d'avoir franchi une nouvelle décennie. D'autant que celle-ci me semble moins difficile que la précédente. Qui, elle, m'avait traumatisé. J'ai envie. J'ai la pêche.

Bilan semi-annuel : malheureuse coincidence, mon anniversaire tombe aussi à l'heure du bilan de mi-année. Et, cette année encore, c'est un bilan en demi-teinte (pour rester positif) : toujours positif. Mais toujours trop peu. Et je ne décolle toujours pas. Mais, finalement, à quoi s'attendre quand on joue à la limite de ses besoins (lire : être gagnant mais prélever l'essentiel de ses bénéfice fait de moi un joueur à l'équilibre).

Le brouhaha : on a passé le 15 juillet et tout est redevenu calme. C'est beau une ville désertée. De toute façon, j'étais passé au Sennheiser sur les oreilles depuis quelques temps. Ca a pu empirer le reste, l'état d'esprit général, mais c'est tout.


Les petits soucis créent vite de gros problèmes quand on joue au poker. Mais, pour l'essentiel, ils sont réglés.

Et puis, il y a eu ce passage à l'ACF. J'avais dit que je n'étais pas satisfait de mon tournoi. Et je n'ai finalement pas raconté la session de cash (qui a finalement payé le week-end as usual). Mais ces quelques jours furent riches en enseignements. Et c'est aussi pourquoi j'ai sagement pris mon temps en revenant.

Le live a ceci de surprenant qu'on voit beaucoup de mains au showdown. Incroyablement plus qu'online. Et ça m'a fait réaliser deux ou trois petits trucs qui m'étaient sortis de la tête. Ou n'avais jamais réalisé. A force de se remplir de stratégie, de concepts avancés; de passer son temps à analyser des mains... on finit par perdre de vue le raisonnement de celui qui, en face, n'a pas le dixième de cette éducation. A terme, on se retrouve à perdre de l'argent sur les plus mauvais joueurs... ce qui est quand même des plus absurdes.

Autre constat : je rate beaucoup d'occasions de value. Je me suis fait la remarque sur une main jouée live que je n'aurais jamais value online (pour l'anecdote, j'étais derrière mais ça ne change rien au fait que le value soit excellent). Et ça m'a fait comme un déclic. Live, je n'ai aucun souci à envoyer des chips au milieu. Voir l'idiot en face me donne des envies de sang. Online, je suis nettement plus frileux. Et, oui, c'est paradoxal ;)

Ce sera donc l'objectif de ces prochaines semaines : travailler la value. J'ai fait un passage en revue de mes hh et j'ai vite cessé de compter le nombre/pourcentage de mains non optimisées.


Ceci dit, j'ai commencé ma "reprise". La motivation est là, profitons-en! Vendredi avec une courte session de low buy-ins histoire de se tester. Mal joué, pas concentré, mais bonne séance de décrassage. Day off samedi. Et grosses sessions dimanche et lundi. Avec de bons runs un peu partout. Un petit manque de réussite sur les vraiment deep runs (KK vs AJ et 99 vs 77 qui me cripplent dans les deux meilleurs runs).

Pas grave, c'est ce qui arrive la plupart du temps (on ne le rappellera jamais assez : même en jouant des situations hyper favorables, on finit par perdre). Mais l'essentiel tient en un mot : "crippled". Et pas busted !

Même si mon stack a souvent joué les montagnes russes dans ces deux sessions, il est systématiquement passé par un point très élevé. Des sommets auxquels je n'étais plus habitué. Les premiers changement dans mon jeu se révèlent donc extrêmement payants. En particulier sur les $55 qui sont, tout de même, les seuls tournois qui comptent vraiment à mes yeux.


Changement radical de ton, donc, après ces quelques semaines végétatives. De mpentalité. I'm back. Et ça va chier, bordel !


Et ce sera tout ce kipik le cul pas encore cousu de pesos et lingots (mais on y croit) pour aujourd'hui



Reblog this post [with Zemanta]

Fan Club

The WSOP logo on a poker chip.

Comme prévu, day off, hier. Mais avec les WSOP, encore plus off que prévu. Ca, ou la déception du week-end que je n'encaisse toujours pas.

Ce n'était pourtant qu'un 250€ mais ça m'a fait plus de mal qu'un EPT. Parce que, là, je sais que j'ai mal joué. Et que j'ai en plus mal joué sur un field plus faible. Indigne d'un joueur qui se dit "professionnel".

La pillule finira bien par passer. Et son message par se graver dans ma mémoire, j'espère. Mais, en tout cas, impossible même d'écrire comme prévu : une coquille vide. Même pas le courage de jouer les caliméros.

Du coup, j'ai joué les groupies toute la nuit, supportant les français encore en lice dans le MAin Event. Mine de rien, ça décompresse. Je n'ai pourtant jamais eu la fibre patriotique. Et je ne connais intimement aucun des trois français encore en course. MAis ce que chacun réalise là est notre rêve à tous (enfin, un de nos rêves) : un deep run dans le biggest donkament ever. Qu'ils soient trois à le faire en même temps ajoute à la "sickness" de l'histoire. Et puis, qui sait quel impact cela pourrait avoir en France alors que l'Etat s'apprête à mettre en place une loi qui n'arrange pas vraiment les joueurs déjà en place ?

Le plus amusant, pour moi, c'est que, ce week-end, les discussions étaient très animées autour des "50" de l'ACF. Evidemment, je suivais sur twitter l'évolution des choses. Mais j'ai été étonné des réactions des joueurs "de base". Le côté "60 millions de sélectionneurs" m'a toujours amusé. Appliqué au poker, dans lequel, et par lequel, je vis, c'est une toute autre histoire. Et ça se révèle plutôt effrayant. Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre que, ce que la plupart de ces joueurs attendaient de moi, qui avait "approché" l'univers des "pros", était une confirmation de leurs "théories". Elky est juste un gros donkey hyper aggro qui a bien chatté. Les Winamax ont eu du succès au départ mais maintenant, plus rien. Lacay monte des montagnes pour les livrer aussi vite. etc etc etc

Je crois juste que les joueurs "de base" ne comprennent pas le poker de tournoi. Et la variance qui l'accompagne. Voir trois français dans les 27 derniers du Main Event est juste une erreur. Elle sera pourtant accueillie comme la preuve "qu'on" est bon.

Hélas pour mes interlocuteurs, je ne suis pas du genre à avoir un avis sur ce genre de chose. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a de bons joueurs, de très bons joueurs et même d'excellents joueurs dans les rangs français. Comme ailleurs. Ce que je sais aussi, c'est que ce ne sont pas forcément les meilleurs joueurs qui gagnent un tournoi donné. Ce que je sais, c'est qu'un joueur, aussi bon soit-il, peut enchaîner les mauvais résultats en tournois comme ma dernière nièce (Suzy) des perles.

Mais ce n'est pas ce que le public voit. Il ne peut avoir la vision d'ensemble, le long terme, qui seule a de la valeur. C'est déjà parfois (souvent) difficile pour le joueur qui le vit. Alors, pour l'observateur lambda...

Ceci dit, je suis un grand fan de balmix (Balmigère). Certes, il est essentiellement un joueur de cash mais la pertinence de ses interventions sur Club Poker, depuis des années, prouvait largement sa culture du poker. Sa connaissance, sa maîtrise du jeu. Malheureusement, il est short au départ de ce dernier jour à Vegas (après un super tough laydown de TT sur KQTXX, merci pour le tweet, je me demandais vraiment ce qu'il pouvait avoir sur cette main tellement la ligne était weird).

N'ayant aucune idée de qui est le troisième français, reste le cas Lacay. Et, là, j'aimerais beaucoup passer à l'ACF dans les jours à venir pour voir ce qui s'en dit. Parce que les critiques à son égard volaient assez bas. Au point d'en être risible quand on a ne serait-ce que jeté un oeil sur son palmarès. Ca n'est certes pas le top 10 ou whatever mais on sent bien la progression qui est derrière!


Quoi qu'il en soit, vvvgl aux trois. Je suivrai ça entre mon PC et mon iphone. Comme tout le monde. Mais en réalisant mieux, tout de même, combien figurer dans ce dernier carré est déjà une performance énorme. Mais, aussi, combien la Table Finale est encore loin.

Quant à moi, j'espère juste avoir assez de motivation pour écrire ma chronique pour Pokernews. Plusieurs joueurs sont venus m'en parler lors de mon passage à l'ACF et semblent avoir apprécié. Ca devrait me booster moralement mais, que vouslez-vous, ce n'est pas moi qui joue cette nuit pour être en TF du Main Event...


Et ce sera tout ce kipik en transfert de chatte pour aujourd'hui



Reblog this post [with Zemanta]

Je l'ai bien cherché...

Poor Donkey

Week-end parisien très décevant. Et je ne peux rien accuser d'autre que moi. A force de reculer le départ, je ne suis finalement parti que le matin même du Deepstack. Mais, comme toujours quand j'ai un voyage partant le matin, mon cerveau a refusé de se mettre en veille. Déjà tellement loupé de départs dans ma vie que c'est devenu un réflexe de défense naturel. Mes coéquipiers de la Team Cénacle peuvent en témoigner : je suis rarement frais quand je débarque.

Pas été un problème sur les EPT car je me suis toujours arrangé pour arriver un jour plus tôt. M'offrant ainsi une bonne nuit bien réparatrice avant de jouer. Hélas, sur ce Deepstack, le jeu commençait dès mon arrivée. Et dix niveaux d'une heure étaient au programme. Un peu trop pour mon organisme qui a commencé à lâcher au huitième niveau. La dernière heure s'est donc jouée en absence totale de lucidité. Et s'est achevée sur un "suicide" de la pire espèce. My bad.

Pour un CR plus détaillé : le tournoi commence mal, aucune de mes mains spéculative ne trouve un flop. Ou ne tient au-delà du flop. Et mon stack fond très rapidement. Au point de me retrouver all-in sur un (semi) bluff dès la fin du second niveau. Un joueur qui semble assez faible, et qui 2-barrel systématiquement ses mains relancées, ouvre. Je flat avec QJ au BB. Flop T87, je call son cbet avec l'intention de mettre le paquet au turn sur la plupart des cartes. Le J qui tombe est en plus quasiment la meilleure carte possible et mon check-raise all-in n'est pas très difficile à faire.

Derrière, quelques mains vont enfin un peu payer. Jusqu'à ce qu'une paire de 9 trouve top set au flop. Pour finalement se faire outdraw par une flush. Le check au turn sauve la baraque mais mon adversaire est trop fantasque pour que je ne paie pas son gros value river. Down again et tout à refaire.

Quand arrivent deux mains très tendues : JJ au Bouton sur la première, je flat la relance du CO. Flop Q9X pas folichon et mon stack peut tout juste encaisser de payer un barrel. Son cbet est assez raisonnable et je décide tout de même de ne pas lâcher si vite. Turn T, vilain check et je décide d'en faire autant en m'appuyant sur le draw qui vient de s'ouvrir plutôt que de mettre la boîte comme j'en avais l'intention. River blank, vilain bet assez gros mais, à part s'il a KK+, je ne le vois pas souvent avec une main qui me batte. AK en face et mon stack fait son premier gros bond dans le bon sens.

La seconde est plus funky : des limpers, je relance A6s au CO et vois le bouton se torturer entre 3-bet et call. Il opte finalement pour le call, probablement une paire moyenne. Flop QQ6, je check, le bouton bet et, dieu sait pourquoi, je décide de payer. Mon idée est sans doute de gagner le coup avec un AK6(J)(T?) en espérant qu'il check behind au turn. Pas un très bon plan sans la position... Le turn change toutefois complètement la donne puisqu'il m'offre un 6 miraculeux. Nouveau check, nouveau bet du bouton, nouveau call : aucune raison de le faire coucher s'il est assez aggro pour continuer à envoyer. River A qui n'est pas fait pour m'arranger mais que je me vois mal valoriser. Bouton mise pour la troisième fois, cette fois-ci pour quasiment mon stack. Et j'ai la très nette impression à ce moment de m'être totalement planté sur ma lecture depuis le début puisque, en gros, je ne bats plus guère qu'une main à showdown value transformée en bluff. Le garçon semble toutefois assez aggro pour ça et je call en priant qu'il soit bien sur 88-JJ plutôt que sur AQ qui m'a value comme un abruti. Mes souhaits sont exaucés et je passe enfin parmi les gros tapis pendant que mon voisin part gentiment en vrille : je viens de passer pour un énorme donkey. Pas forcément plus mal.

Après quelques minutes, mon voisin qui steam joliment va découvrir qui je suis (joué en total anonymat jusque là) et se révéler être trium_virat, bon régulier sur PS. Et la tension retomber un peu. Du coup, ma main devient ignoble vu que c'est typiquement le genre de joueur à ne pas hésiter une seconde à value lourdement trois streets avec QX. De toute façon, je ne m'explique déjà pas mon call au flop... parfaite lecture du sabot ?

La suite sera beaucoup plus calme à l'exception d'une main qui pèsera lourd : je raise AJ en MP, payé par une nana arrivé depuis quelques temps à la table. On me l'a décrite comme serrure et un peu calling station. Flop AK2, j'opte pour un check histoire d'ouvrir un peu la range de value. Pas d'action. Turn A, j'envoie un bullet très correct et mange une grosse relance que je paie après un peu d'hésitation. River sans intérêt, et elle envoie un peu en-dessous de 50% du pot. Je sais devoir payer ça (ou même boîter dessus) mais ça collle tellement peu à son profil. Et j'ai une telle image de gars impossible à bluffer... Du coup, je fold... pour découvrir un bluff avec 43...

On encaisse après quelques minutes, pas grave. Et la table casse. Hélas, rien ne va vraiment marcher sur la nouvelle. Et la fatigue va peu à peu prendre le dessus pendant que le tapis qui fond à force de se faire 3-bet pf ou check-raiser au flop ajoute à la frustration.

Arrive alors à ma droite ma bluffeuse. Qui va se lancer dans un rush agressif sans que personne ne réagisse. Je trouve un A5s, une bombe vu ce que je reçois depuis deux heures. Raise en early (eh! got a bomb!), payé par la miss. Flop 667 avec mon Flush Draw. Je décide de check-call vu son agressivité (ne me demandez pas). Turn 7. Où je décide de check-raise all-in alors que je ne représente rien, n'ai probablement aucune fold equity et pourrais très bien être drawing dead. Mais pas de bluff cette fois, sa pp9 tient et je sors sans trop comprendre ce que je viens de faire. Pas envie de fighter une heure de plus avec 25bb vu ma fatigue... comme si c'était une justification acceptable :(


Enorme déception, donc. Mais aussi une bonne leçon.


Pour l'heure, il me reste à écrire ma chronique. On verra donc plus tard pour la longue session de cash, assez croustillante. Mais ce tournoi m'a laissé un goût amer en bouche. Pas sûr, d'ailleurs, de jouer cette nuit, la frustration n'est pas encore totalement évacuée. Sans doute vaudra-t-il mieux jouer les groupies une nuit de plus en souhaitant le meilleur aux quatre français toujours en course dans le Main Event. Dommage pour DB/Elky, énorme bravo Yu et Mr Degrou. Et désolé d'avoir une petite préférence tout de même pour Ivey (parce que, hein). Ou Philips, même si, là, c'est plus pour l'espoir de faire venir des millions de nouveaux fishes ;) (ceci dit, le voir deep cette année aussi suffit déjà à me trouver le cul)

Et ce sera donc tout ce kipik pas dans le coup pour aujourd'hui






Reblog this post [with Zemanta]

Ou comment outlaster un Main Event pour gagner $2.31

A crowd of people returning from a show of fir...

Petit coup de gueule avant de partir pour Paris, en profitant d'avoir raté mon train du matin... standard.

J'aime beaucoup Pokerstars. C'est, et de très très très loin, ma room préférée. Assez pour supporter ses fields gigantesques et la variance qui les accompagne. Mais, là, trop, c'est trop. La récente introduction des late registrations pendant une heure vient encore de faire franchir une étape : 7000-8000 joueurs sur des $11, 1000 de plus sur les $3 Rebuy, 2000 en moyenne sur le $55 '$80k GTD' (qui deviendra donc très vite un $100K GTD quotidien).

En un an, les fields ont quasiment doublé. Et presque triplé en 18 mois.

Et je doute que personne ait une idée exacte de la variance à ce niveau de field permanent. J'estimais qu'il fallait minimum 250 buy-in pour l'encaisser. Je me demande s'il ne faut pas carrément envisager 400 buy-ins maintenant...

Comme je twittais hier, faire un ITM en ce moment sur PS revient à avoir encore à battre un field plus gros que le field de départ sur n'importe quelle room (à l'exception de Full Tilt mais, même là, PS a explosé l'écart et on n'en est pas loin). Ou à avoir déjà outlasté plus de joueurs qu'au départ du Main Event des WSOP (et vous pouvez même ajouter les couillons qui n'ont pas pu jouer).

1080 payés hier sur le $30K GTD, en pleine semaine, combien de room rêvent d'aligner autant de joueurs... au départ ?


Je n'ai pas non plus des heures devant moi. Et je doute qu'il soit vraiment besoin de s'étendre. C'est qu'un coup de gueule, pas une thèse sur la variance en fields de 8-10.000 joueurs. Mais le long terme en prend plein la gueule, certainement. Et jouer 12 MTT par jour est sans doute même un peu juste pour l'absorber :(

Si vous ne savez que faire pendant 5 mn : support@pokerstars.com



Pour l'heure, c'est saute dans ton train (ne pas le louper! ne pas le louper!!!). Et le Deepstack à l'ACF (300 joueurs...presque un SNG). Evidemment, c'est cette nuit que mon corps/cerveau a décidé de ne pas trouver le sommeil. Standard aussi. Vitamines et Nurofène au programme, donc. Une base alimentaire saine et solide...


Et ce sera tout ce kipik live but late pour aujourd'hui

Reblog this post [with Zemanta]

Le poker n'appartient pas à ceux qui se lèvent tôt


Click here to view a larger version.


Programme d'hier quasi identique à celui d'avant-hier : une petite brassée de tournois de début de soirée (à l'heure d'ici) sans rien de notable, un peu de NL50 et dodo. Mon corps/cerveau s'attache à un rythme diurne, je préfère lui obéir pour l'instant.

Petite déception tout de même dans le Daily 30k où je me suis retrouvé chipleader un peu avant la bulle (800 joueurs encore en course, tout de même !!!) sur une jolie main où je décide de changer du classique plan check-raise...pour finalement blow up dans l'anonymat complet des 200ish. Crippled sur une main délicate où le CO (lui aussi avec un stack décent et pas aggro) minraise, je décide de flat avec mon AKs au Bouton. Ca déclenche un 3bet (espéré) chez la SB très aggro sur laquelle je shove. QQ en face, pas d'amélioration.

Du côté cash game, l'essai s'est passé hier sur Cereus (Ultimate/Absolute). Une room où je joue toujours un peu (les tournois 15/30/40 deepstack à structure excellente). Mais où je n'avais pas joué depuis longtemps en cash. Et j'en ressors avec un avis mitigé. C'est moins fishy qu'Ongame (mais plus que PS/FT). La plupart des joueurs affichent même des stats décentes. J'espérais que le fait de pouvoir caver d'entrée à200bb permettrait de mieux profiter des erreurs adverses. Hélas les donkeys ne cavent pas à 200bb et continuent même, plutôt, à jouer avec des stacks de 20-50bb. Le seul avantage est donc de repérer en un clin d'oeil les joueurs corrects (cavés à 200bb) et les autres...

Ceci dit, il y a tout de même du client (eh! NL50). Mais il est assez difficile de profiter pleinement de sa profondeur. Pire : ça limite même les erreurs des plus mauvais joueurs qui peuvent presque jouer "shortstack" avec des stacks qui ne le sont pas. Second souci : certes, on dispose de rakeback sur Ultimate. Mais le prélèvement "jackpot" fait grimper le rake qui, du coup, me semble presque une fois et demie plus lourd que sur Ongame (en NL50). Et les tables sans jackpot sont rares (et probablement plus relevées, logique)...

En clair : pas convaincu du tout. Je n'ai par contre pas testé les tables de cash avec ante. Pas eu envie de réfléchir aux adaptations que ça impose...


Petite question intéressante de Blaherv:
Etant également joueur de NL200, le problème que je peux voir en retournant en NL50 est d'etre trop détaché de l'argent et du coup, je me verrais bien souvent tenter des bluffs de fou ou alors plus payer. Est-ce que t'arrives à résister à ces tentations ?

amusant, car je me suis vautré hier sur Ultimate. Cavé à 200bb, je double sur un donkey en deux fois et joue ensuite une grosse main en bluff catching avec Ace high après un flop 9TT bicolore qui brique deux fois. Je ne remet pas mon play en cause, son passif me le permettait largement. Par contre, je commet une belle erreur derrière en ne réalisant pas que son bet est beaucoup trop gros pour de la NL50. Le fait est que, avec $200 et quelques devant moi, mon cerveau a déconnecté et s'est vu rejouer en NL200. Ce qui aurait pu être un missdraw tourné en bluff en 200 était de toute évidence un monstre en 50.

Après, oui, j'avoue avoir plus tendance à 2/3 barrel plus en NL50. Mais, finalement, c'est probablement pas un mal pour un joueur essentiellement de tournoi; et, donc, pas trop habitué à le faire. Ce qui manque beaucoup à mon arsenal. Faut juste que je me retienne quand le turn m'ouvre un draw vu qu'en NL50, ça semble check-raise tout de même beaucoup plus les turns que les flops...

J'ai toujours eu une approche assez conservatrice. Je vois plus ce petit retour en NL50 comme une opportunité de jouer plus agressivement. On verra bien ce que ça donne au final. Mais toute expérience est bonne à prendre (en tout cas, celle-là l'est certainement pour moi)!


Pas un mois de juillet bien bandant pour l'instant. Mais, en même temps, pas très actif non plus. On changera ça après le week-end, être vivant quand le soleil brille est plutôt une bonne chose avec le Deepstack Club Poker à l'ACF. Pas de raison, encore, de lutter contre la nature. Et j'ai finalement fait l'impasse sur tout sauf le Deepstack. Tant pis pour les Summer Series mais les échos que j'en ai eus étaient unanymes : structures décevantes. Circulez. J'arriverai donc tout juste à temps pour jouer. Aucune idée, par contre, de combien de jours je resterai. On verra au feeling.


Du côté Pokernews, la troisième chronique est sortie. J'aurais aimé faire technique mais j'avais l'impression que la seconde avait un goût d'inachevé. Comme si ce que je voulais dire le plus, vraiment, n'y était pas. Et, oui, je m'adresse pour l'instant aux joueurs les plus débutants. Ca deviendra bien assez vite technique bien assez tôt. Mais j'aimerais beaucoup que la "technique" s'appuie aussi sur des vidéos. Et ça n'est pour l'instant pas encore le cas donc on se réserve. Les choses avancent doucement mais, avec l'actualité centrée à 100% sur les WSOP, c'est probablement pas plus mal. Pour l'heure, j'ai gagné cette semaine le droit à "mon box". Petit à petit...


Off, Ice Age 3, c'est vraiment vraiment bien. N'hésitez pas!

Et ce sera tout ce kipik avec encore des reflets de soleil sur son écran pour aujourd'hui









Reblog this post [with Zemanta]

Je veux revoir la lune !!!

TOKYO - OCTOBER 23:  A model display T-Rex, di...

Finalement plus joué que prévu hier. Avec une session de Cash sur Ongame.

Me suis juste assis en NL50 pour me faire une idée des tendances locales. Et j'ai été extrêmement surpris. Sans doute trop longtemps que je joue sur PS/FT. Et j'avais clairement perdu de vue le fossé qui sépare ces deux mastodontes du reste des rooms. Même si je ne dis pas ici que la 50 des deux leaders joue bien, ça reste tout de même seulement de la 50, la différence est criante. Et je ne suis pas non plus un regular de mid-high stakes, je peux tout au plus me considérer comme un joueur de 200. Pire, je n'ai en plus même pas particulièrement bien joué hier, j'étais surtout là pour tester la qualité de l'eau ;)

Je sais bien qu'il peut sembler irrationnel de vouloir repartir de la 50. Ma bankroll est suffisante pour jouer en 200. Et jouer en dessous est une erreur en terme de gestion de bankroll. D'autant que, après tout, j'ai juste encaissé un down d'une dizaine de caves en début d'année, rien qu'un regular ne doive s'inquiéter.

Le hic, c'est que ce down m'a touché mentalement. Il m'a fait mal. Très mal. J'ai fait un énorme travail ces dernières années sur le détachement à l'argent. Et je pensais avoir maîtrisé la chose. Mais ces quelques journées en début d'année m'ont prouvé le contraire : je n'étais pas au point. Dès lors, il y a danger à vouloir redémarrer là où j'en étais vu que je ne pense pas avoir fait beaucoup de progrès ces derniers temps en matière de "détachement" (et envisager de monter en 400, comme j'étais près à le faire, serait évidemment une erreur!).

Ces six derniers mois, j'ai préféré mettre le cash de côté. J'espérais certes que la pause serait plus brève. Mais je ne me suis jamais senti "prêt". En même temps, je me suis aussi rendu compte que j'avais pas mal de progrès à faire en MTT. Et que c'était probablement le bon moment de s'y mettre. Inversement, ces derniers temps, j'ai eu l'impression de saturer un peu. De ne plus vraiment progresser en MTT. Et, la variance étant ce qu'elle est, j'ai surtout la crainte de perdre cet acquis récent, et encore très frais, si la réussite ne suit pas.

Je crois donc le moment venu de consolider l'acquis en MTT. Et le meilleur moyen, comme toujours, est de me désintéresser autant que possible des résultats de mes actes. Ce qui ne serait pas possible si je m'interrogeais à chaque fois sur la valeur financière de mes décisions.

Bref, je crois que, au moins au poker, on progresse essentiellement par paliers. Et je pense me trouver en ce moment devant un de ces paliers.


Après, l'idée n'est pas non plus de refaire tout le chemin en CG avec toutes les exigences de BR management : le redémarrage en NL50 est plus une façon de me remettre dans le bain en douceur. Sans aucune pression. Et, peut-être aussi, de me lancer un petit défi pour me motiver : je détache $1000 de ma bankroll, dont la perte ne serait pas dramatique et l'absence ne nuit pas à mes tournois, et on voit ce qu'on peut faire avec en cash. On peut aussi ajouter un petit bonus : je ne vais pas pouvoir parler que de stratégie de tournoi pour Pokernews et il serait intelligent d'avoir une idée assez précise de ce que rencontrent au quotidien les joueurs de low stakes. Parce que, franchement, j'ai un peu oublié ce que c'était...


Ceci dit, je n'ai pas encore décidé où se déroulera cette petite aventure. Le niveau d'Ongame me semble parfait (mais leur nouveau soft visiblement pas trop stable). Mais je vais continuer mon petit tour d'horizon histoire de mettre à jour mon "image" du paysage. Qui commence sérieusement à dater, lol

Peut-être pas très productif. Mais c'est toujours mieux que de rester à glander...

Au programme du jour : rédiger ma chronique pour pokernews puisqu'on est visiblement mardi. Puis un peu de NL50, probablement sur Ultimate. Et on verra s'il reste encore du jus pour une session de MTT. Mais ça commence à bien me gaver de me réveiller au petit matin :(

Et ce sera tout ce kipik lève-tôt pour aujourd'hui (encore)

Reblog this post [with Zemanta]

Pas un lundi comme les autres

How to Lose Friends & Alienate People (film)

Une des difficultés majeures pour un européen qui souhaite vivre des tournois online est la problématique des horaires. Tous les gros tournois débutent à l'heure où le vieux continent songe à rejoindre Morphée. Et une grosse session, ou une bonne, se termine alors que les fax débitent à plein régime pour nos amis travailleurs.

N'étant pas vraiment un adepte du soleil, cette problématique en est rarement une pour moi. Ca serait même plutôt une bénédiction. Mais, là, depuis ma "crève" de la semaine dernière, je n'y arrive plus. Quelque chose en moi exige sa part de normalité. Et je suis incapable de la lui refuser.

L'heure sera donc au Cash Game pour les jours à venir. Au moins jusqu'à ce que je sois assez solide pour reprendre mon rythme nocturne. Je suis bien reposé, très calme, pas de problème pour jouer. Je n'arrive juste pas à m'imposer le rythme nocturne qu'exigent les tournois; pas la peine d'insister ou de s'en énerver. Ces 36h cloué par la fièvre m'ont bien vidé, il faut se reconstruire tranquillement.

Et puis, ça ne tombe pas si mal avec le petit passage par Paris pour la fin des Summer Series. Franchement, de quoi se plaint-on ?


A côté de ça, je vais en profiter pour travailler la partie des tournois qui me pose le plus de problèmes : cette zone grise entre la fin du début et le début du milieu où le stack est en général encore trop important pour partir en moves; mais où j'ai trop tendance à me laisser blinder... pour trop souvent me faire surprendre par une montée des blinds qui me laisse sans trop d'options. Je sais avoir une lacune dans cette période de jeu. Même si je n'ai pas encore trouvé comment la combattre alors que les tables sont encore en général très loose.


Et puisque je parle peu poker en ce moment (désolé mais ça reflète mon activité), un petit aparté pour un film, gros coup de coeur du week-end : Un anglais à New York (how to lose friends and alienate people). Excellente comédie et sortie direct dvd plutôt inexplicable. Je ne m'étendrai pas plus, il y a des sites/blogs spécialisés cinéma qui le "vendront" bien mieux que moi. Juste une reco perso (par contre, évitez comme la peste "Dangerous Flowers"/Chai Lai, même si vous êtes fan de cinéma asiatique ou de Bongkoj Khongmalai - yep, j'aurais préféré mettre sa photo, tant pis pour les stats visite)


Et ce sera tout ce kipik en CG mais où ? pour aujourd'hui




Reblog this post [with Zemanta]

Colère intérieure

Fireworks 04

Photo commémorative mais tout sauf contractuelle. La grosse fièvre de début de semaine a eu plus d'effets que prévu. Je l'ai senti hier quasiment dès que j'ai commencé à jouer : lassitude, manque d'attention. Et, après deux badbeats, frustration et énervement.

La longue session que j'avais planifiée s'est donc achevée avant minuit après une main horrible comme ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps : je raise AKs en EP, payé par la BB. Fop 9TK, mon cbet est payé. Turn 6 de pique qui m'ouvre le nut flush draw. Je sais que je dois check behind, tout en moi me le dit. Mais je vais quand même "value" à 60% du pot. Et mange un minraise. Impossible de folder maintenant avec mon draw. River blank, vilain shove pour 1.5 fois le pot et je vais prendre 30s de timebank avant de tout de même payer. Évidemment, il a QJ (orly ?). J'ai réussi à me persuader que, vu que c'était mon 4ème raise pf du tour, tout ça...

On ferme tout, on remballe et on sort socialiser. Visiblement pas le jour à jouer au poker...

Hélas, aujourd'hui ne semble pas mieux. Dormi 16 heures (comme quoi, les dégâts étaient clairement sous-estimés!). Réveillé à 20h30 par un coup de sonnette auquel je n'ai pas eu le temps de répondre. Complètement à l'ouest. Aucune énergie. Aucun courage. Je devais aller me faire un japonais avec des potes (d'où, probablement, la sonnette...). A la place, je regarde l'heure défiler pendant que je décide de ne pas jouer aux tournois sur mon planning car pas encore émergé.

Je ne sers à rien. Amorphe.

Pire, je suis en fait en colère contre moi-même. Alors que, honnêtement, je n'y peux pas grand chose. Et je le sais bien. Juillet n'est pas juin et ce départ "à vide" est totalement involontaire. Mais ça m'énerve tout de même.

Du coup, j'hésite entre aller me saouler et... aller me saouler :D. Ce qui, évidemment, n'arrangerait pas mes affaires puisque ça voudrait dire ne pas jouer demain. Life sux.

Pourtant, l'envie ne manque pas. Et ça bouillonne même intérieurement. Mais je n'arrive pas à transformer ça en "énergie". Je bloque. Syndrome de la page blanche transposée au poker. Bizarre, bizarre...


Allez! je me donne jusqu'à minuit, et le départ du $5+R de PS, pour me décider. Ou rien ne vient et ce sera direction terrasse. Ou je me retire enfin les doigts du cul et je m'attaque à une session digne de ce nom. Bordel de merde!

Et ce sera tout ce kipik à peine là pour aujourd'hui...


edit: 23h58, itunes lance Go To Sleep de Radiohead. J'y vois un signe, on se retrouve demain...

Building Steam With A Grain Of Salt


DJ Shadow en boucle au réveil, pas forcément le signe d'une grande journée.

Finalement pas eu le choix hier soir et dû aller me coucher avec les poules et le reste de la France qui vit à l'heure locale. Mais pas forcément bien récupéré pour autant...

(break de deux heures)

En fait, meilleure forme que je le pensais. Juste un réveil un peu douloureux. Je devrais donc enfin retrouver le chemin des tables pour une session de MTT. Un peu en manque, là, pour être honnête. Rien de pire que se dire "ok, je vais pas à l'ACF pour grinder un max" et, finalement, se retrouver comme un con chez soi sans rien faire. pissed me off, comme ils disent.

Du coup, je me demande si je ne vais pas simplement faire un tour à la capitale juste pour le Deepstack Club Poker. Les structures des events semblent vraiment décevantes, avec des niveaux intermédiaires manquants. Pas sûr, du coup, que le plaisir de rejouer en live soit suffisant (ok, je suis sûr que non, juste mon côté "fais-toi plaisir" qui résiste).

On verra bien selon les résultats des 3-4 prochaines nuits... Mais qu'est-ce qu'on s'habitue vite à jouer des structures profondes et lentes! Comme si c'était une norme... alors même que la très grande majorité des tournois, live ou online, n'offrent pas un tel confort. PS (et FT, ne soyons pas médisant) nous embourgeoise. Et nous fait probablement perdre en adaptabilité...


Changement radical de sujet, j'endosse une nouvelle casquette de représentant. Pas mon habitude, ni mon style, mais je pense que l'offre a des intérêts. Ça ne me coûte (ni rapporte) rien mais si ça peut servir à quelqu'un...

Pokernews a donc une offre d'hôtel à Vegas qui me semble intéressante. Tous les détails sont là : offre M Resort et Détails.

Info transmise. C'est vous qui voyez.

Et je vais en rester là, direction remplissage de frigo, ces deux dernières journées de glandage ont puisé dans les réserves. Et de longues nuits m'attendent...


Ce sera tout ce kipik en envie de TF pour aujourd'hui

Levé trop tôt, deux updates

Aspirin Direkt

brag : on vient de me dire "bj".
beat : j'ai profité de rien avoir à foutre pour mater tilou en TF d'un $54 (lol@level) Ongame et j'ai joué en .25/.5 play money histoire de régler HM et mon HUD avec la nouvelle version de leur soft (dieu sait pourquoi, avec l'ancienne version, je n'arrivais pas à afficher sur bwin alors que ça marchait très bien sur winamax).

Je ne ferai pas beaucoup de commentaires sur le "niveau" lol. Mais j'ai tout de même réussi à coucher une paire de Rois sur un flop 728 face à un donk shove pour 20 fois le pot avec... pp8. Si ça n'est pas de l'abnégation...


Plus sérieusement, petit exercice d'écriture terminé. Je posterai le lien dès que je le connais. Et je me tête en ce moment à savoir que faire : jouer ? pas jouer ?

edit : belle simultanée. chronique kipik n°2

J'ai une énorme envie de jouer. Mais je me sens déjà à moitié K.O. alors qu'il n'est que 19h30. Cette petite fièvre a fait plus de dégats que prévu. Je devrais rendre les armes pour aujourd'hui. Mais je n'en ai pas le courage...

Et ce sera tout ce kipik pas sûr d'être sage pour aujourd'hui (2)



Reblog this post [with Zemanta]

Un lit et une soupe!

The Gallery of Champions in 1979

Petite crève bizarre quasiment après avoir publié le dernier billet. Enorme fièvre et cloué au lit avec la finale du HORSE en fond dont j'apercevais quelques mains de temps en temps. Avec la sensation étrange de n'avoir dormi que quelques heures alors que ça a duré quasiment une journée entière...

Etonnamment, c'est reparti quasiment aussi vite que c'est venu. Et même si je me sens un peu somnolent aujourd'hui, tout va en fait bien.

Tant pis, par contre, pour mon plan de démarrer le mois à fond vu qu'il est en plus probable que je ne joue pas cette nuit pour me remettre complètement. Bien pensé à "tuer l'inactivité" en faisant un peu de cash. On verra dans l'après-midi comment je me sens.

Pour l'heure, priorité à ma chronique Pokernews que j'ai laissée en plan pour foncer me coucher. En me relisant, ça n'est d'ailleurs probablement pas un mal car ça partait dans tous les sens; sans doute déjà bien fiévreux...


Et pas grand chose d'autre à dire, en fait.

Juste envoyer un grand gg aux français qui ont brillé hier à Vegas : Gohanounet qui s'affirme, si besoin, comme une des valeurs fortes; rayonx qui concrétise en live avec une TF ses excellents résultats en tournois online; et guignol qui jouera ce soir le dernier carré d'un des tournois les plus relevés de ces WSOP (le $5k 6max) -pas vraiment une surprise mais, depuis qu'il est passé du côté "staff", c'est un joueur qu'on voit trop peu. Mais, quand il est là, il est vraiment là!

Bonne chance à lui demain pour aller chercher la TF... et la win! Et à tous ceux qui vont s'engager d'ici peu dans le Main Event. Avec une petite pensée particulière pour manub qui run vraiment bad depuis le début des Series et "mérite" mieux que ça. Et pour Eric... parce que c'est Eric ;)


En même temps, plutôt bien vu d'annuler pour l'essentiel mon séjour à l'ACF. Mais le plus dur va être de ne pas jouer si je ne me sens pas totalement en forme : j'ai envie mais d'une force !

Et ce sera tout ce kipik "en retard, en retard!" pour aujourd'hui





Reblog this post [with Zemanta]

Related Posts with Thumbnails