tout ce kipik

Bonne nouvelle : je me remets enfin de ma "petite" intoxication alimentaire. C'est pas encore la forme du marathonien une veille de compet, mais ça tient debout. Conséquence directe sur le poker : pas de tournois. J'en ai bien essayé quelques uns mais l'esprit n'y est pas. Il va falloir avaler des complexes vitaminés quelques jours encore...

Du coup, c'est l'écriture du roman qui en profite. Et pas seulement car j'ai été acheter un vrai clavier qui marche... celui du portable commençait en effet à devenir plus que limite. J'en ai pour l'instant très peu (pas du tout ?) parlé. Il me faut avouer que le poker a bouffé mon temps au-delà de toutes mes prévisions. Ce n'est pas bien. Non! Ce serait même presque mal. Je n'aurais pourtant pas tant besoin que cela de temps. Trouver ne serait-ce qu'une heure par jour devrait faire l'affaire. Mais une heure sans pok-pok... argh! Vite un fix! Une petite session en limite 1/2 et je reviens...


Accro je suis. Trop. Bien sûr... C'est dans ma nature. Dès que je me lance dans quelque chose, tout le passé disparaît en un instant.

Autre conséquence de cette grosse semaine de repos forcé : j'ai enfin plongé le nez (jusqu'aux coudes, soyons honnête) dans ma bibliothèque de mp3. Là aussi, je suis un malade. J'ai d'ailleurs dû aller m'acheter un disque externe histoire de respirer un peu. 320 Go acheté mercredi. Reste à peine 80Go de libre une semaine plus tard... Pas facile de caser une quasi intégrale Motown (possesseurs de rarities et de Soulseek, si vous croisez un kipik qui traîne, faites signe ;) ), une autre Factory/Hacienda (de la belle époque, ne nous méprenons pas, entre un peu avant et après le décès de Ian. Rest In Peace. La suite ne se collectionne pas, il fallait y être...), avec une stèle pour Belle and Sebastian et leurs amis au milieu (là, j'ai même tous les lives et petites variations diverses, lol)...

Du coup, je boucle sur des vieilleries qui jouent aux Grands Crus là où on ne s'y attendait pas réellement. Je ne vous ferai pas la bassesse de prétendre que Joy ou son orphelin sont toujours énormes; passons les évidences. Mais quel plaisir de retrouver des petites perles comme Adam & The Ants ou Killing Joke (bon, eux, ils sont toujours en vie mais ont carrément sombré dans le gothique de bas étage, ça fait pitié. Quelques centaines de méga de gagné, yes! Finalement, Ian avait raison, le suicide n'est pas forcément la pire façon d'assumer sa gloire). Voila, vous vous en foutez probablement. Et vous avez bien raison. C'était juste ma contribution à la sauvegarde des veilleries oubliées. Si, la prochaine fois que vous passez en mode download, vous pouviez vous intéresser plus à quelques oldies encore bien vigoureux plutôt qu'à des news pré-défraichies, j'aurais fait ma B.A. :)

Toute cette nostalgie, ça me filerait presque envie de baiser, moi. J'y peux rien, Love Like Blood ou She's In Parties, ça me rend tout romantique...


Et à part ça ? Pas grand chose de neuf, docteur. Je grind du bonus sur des tables de limit 1/2. Mon jeu en limit s'était rouillé, fallait dégriper un peu tout ça avant de tout oublier. A force de jouer en NL, et plus encore en tournoi, on finit par oublier comme il est difficile d'envoyer des 3-bets au flop avec une main qu'on ne pense pas être devant ou de raiser le turn avec ses tirages plutôt que le flop... Pas un jeu pour mauviettes, le limit! D'ailleurs, j'y retourne, je n'avais de toute façon rien à dire et aucune main intéressante à montrer...

C'est tout ce kipik In The Flat Field pour aujourd'hui.

Pas d'updates comme je l'avais prévu. Et j'en suis désolé. Mais pas de poker non plus depuis 5 jours. J'avais prévu une soirée de deepstacks vendredi entre le NLHE Club Poker et le Limit hebdomadaire. Mais un vieux (encaisse! ;)) pote a fait un débarquement imprévu et impossible de résister au plaisir d'une soirée entre anciens combattants. Du coup, décuvage en règle le samedi (je ne joue jamais un lendemain de cuite, je trouve que je joue encore plus mal que lorsque je suis imbibé). Du moins c'est ce que je pensais... car les symptômes m'ont vite contraint à revoir le diagnostique : gueule de bois, mon cul! Quatre jours à faire l'aller-retour entre couette à transpirer comme un vieux fromage de nos campagnes et wc à tenter de créer des liquides moins denses que l'eau...

Tant pis pour le poker, et en particulier le 215 de PS que j'avais mis à mon programme. Mon corps vient de me rappeler, à sa façon un peu brutale d'enfant naturel, qui porte la culotte. Et qui doit lutter pour ne pas s'y laisser aller. Le poker est une drogue extatique qui peut vite vous faire perdre le contact avec les basses réalités du monde matériel; avec les vilénies de la vie des hommes. Le réveil peut être brutal. Il fut encore plus cruel dans mon cas quand il me rappela d'autres réveils, révolus et enterrés depuis une éternité, où il l'envie se heurtait à la volonté. A l'absence de volonté.

Qu'importe! Je l'aime et je la déteste, cette petite came qui sait si bien me le rendre. Et cinq jours sans elle... ma rondelle en frémit encore !

C'est tout ce kipik impatient d'être demain pour aujourd'ui.

J'ai eu beau faire, impossible de rattrapper le retard accumulé. Ce n'est jamais facile pour rien. Ca l'est encore moins pour le poker où chaque main doit se jouer sans penser à la précédente. Chaque session en toute indépendance. Chaque tournoi comme si c'était le premier. Malheur à qui joue avec encore en tête son dernier good/badbeat...

Donc, oublions le passé et tournons-nous vers le présent. D'autant que mon actualité du moment est plutôt riche. Depuis une semaine, je poursuis mon apprentissage des $20NL. Pas de grosse perf, rien de mieux qu'une 20ème place malchanceuse. Mais l'impression de facilité que je ressentais s'est confirmée et mon %ITM (in the money) se maintient à un niveau exceptionnel.

En parallèle, j'ai enchaîné avec une victoire dans un $4-180 joueurs et fini second du tournoi Club Poker après une table finale des plus serrées qu'il m'ait été donné de voir. Une belle, et longue, bataille où les prises de risques furent très rares, personne ne voulant se livrer. Pas des gros tournois, mais une belle façon de se rassurer après trois tables finales très moyennes qui m'avaient contraint à réfléchir à mon jeu en TF. Trop agressif, trop impatient. Pas si facile de ne pas se laisser emporter par l'auto-satisfaction et la perspective d'un gros gain. Mais, ça aussi, ça se travaille. Ce sera mon "atelier de travail" principal à l'avenir, probablement sur les $4-180 et quelques SNG.

Et cela conclut un mois de septembre plutôt hors norme. Essentiel des gains réalisés en CG live dès le début du mois. Puis trois semaines infructueuses, à approcher en vain des tables finales. Et, enfin, cette libération avec 5 finales pour en faire mon meilleur mois en terme de gains. Mais, plus encore que les $, c'est surtout la manière qui me réjouit. J'ai fait de gros progrès dans le jeu à la bulle et post-bulle. J'y suis aussi beaucoup plus à l'aise et maîtrise correctement quelques moves supplémentaires sur lesquels je reviendrai.

Reste à faire aussi bien, et si possible mieux, en octobre. Avec déjà une TF sur le $30 NL Deepstack hier, tous les espoirs sont permis ;)


Donc, à venir, en principe, le CR de ce tournoi. Le CR du $10 joué shortstack sera remplacé par un article plus pratique sur le jeu en shortstack en fin de tournoi; je me suis en effet rendu compte que ce CR présentait peu d'intérêt. J'y travaille mais ce sera un peu long. Celui sur le week-end live va suivre la même voie : je vais attendre une autre session pour tenter d'écrire quelque chose de moins banal; et, surtout, de plus utile.


Pour l'immédiat, rendez-vous demain pour le Team Championship II où je serai en charge du HORSE. La structure avec 3000 jetons de départ devrait donner un peu plus d'intérêt que celle utilisée par PS qui, avec seulement 1800 jetons, se révèle terriblement frustrante. Pour l'instant, dodo. La fatigue du Deep d'hier se fait encore ressentir...