J'ai plus 20 ans (Deauville part 2)

Et je le sens désormais un peu plus chaque fois que je "m'offre" une nuit blanche. Gagner le "marathon" a certes été bénéfique (bankroll, xp, moral). Mais le prix est un peu élevé en termes physiques :(

Bah! Pas bien grave. Si ce n'est que "sauver le mois" ne veut pas dire faire de réels bénéfices. Je suis à peine mieux que break even mais j'ai cashouté un peu plus que d'ordinaire (même si le coût de Deauville fut très modeste). Terminer à jeu quand on vit sur sa BR, c'est une façon optimiste de dire qu'on recule... Et je n'ai pas engrangé assez de FPP pour assurer le statut Platinum sur PS (la NL100, c'est pas la 200... pour ça non plus). Bref, il ne reste guère que cette journée pour atteindre les objectifs. Ca me semble difficile surtout que la forme n'est pas revenue à 100%...

On verra bien ce qu'on en fera. Pour l'instant, revenons sur Deauville. Je vous laissais au premier break, après cette foutue paire de 5 que je n'ai pas su coucher à temps. Ou pousser au bout. C'est selon. Du coup, break plus court. Fumage intensif. Tant pis pour la vessie. Et retour à la table frustré et énervé. On plug les intra, un peu d'Apollo 440 pour se rebooster la niaque et on attaque le niveau 75/150 avec 7350 chips (grmbl).

89s au CO, raise à 375 payé par le vieux de SB, mon cbet à 525 fait le boulot sur un joli flop K82 avec mon flush draw. Et merde, en fait, j'aurais bien aimé qu'il me fasse un move, là...

Je défend ma BB avec 45s contre le retardaire au BU et fold sur son cbet, flop tout en haut, pas beau. AQ en MP, standard 375, l'online player me repop à 1100. Il a été discret depuis un moment, et vu que je lachais pas facilement, AQ no good. 23s au Bouton, 375, payés par les blinds comme toujours mais 550 sur le flop 767 suffit à prendre le pot. Alacqua relance UTG, je le pense assez bien outillé mais call quand même en position avec mon AJs. J'hésite un peu à tenter quelque chose sur un Q9X bicolore (pas la mienne, bien sûr) mais lâche l'affaire. Nouvel ATs UTG, je le relance cette fois et prend les blinds.

Une heure bien plus calme. Et sans réussite, que je termine à 6775. Soit encore une trentaine de blinds sur le 100/200 qui démarre. Pas de quoi faire des folies. Mais tout de même encore un peu de temps pour trouver une bonne situation...

pp2 seat 3, relance à 525 pour les blinds. Mon 56s de SB est trop tentant pour résister après un limp, un raise à 600 et un call, j'y vais donc, entraînant du coup la BB. Mais le flop A29 ne me laisse aucun espoir. On se rachète au bouton avec un 94o suffisant pour prendre les blinds. Puis un A8o en MP qui, lui non plus, ne rencontre aucune résistance. L'ambiance à table a résolument changé, profitons-en!

Bizarrement, ma relance UTG, toujours à 525, est par contre payée trois ou quatre fois. Mais mon AK a trouvé son flop AJ9. Avec tirage pique, que je n'ai pas. Tendu en multiway mais je suis prêt à sauter là-dessus et décide de checker. Ca arrive jusqu'au "vieux" qui envoie 1000, je le relance à 3k (soit la moitié de mon stack) et il finit par folder. Certaiçnement pas l'idéal en terme de value mais la bouffée d'oxygène est suffisante et je n'avais aucune envie de voir cette main se développer.

ATo de BB, un limper, raise du bouton à 500, comment résister ? 236Q, il montre sa Queen, gg. Un niveau un peu meilleur qui me permet de remonter à 8000. Soit un peu moins de 30BB en 150/300. Mais ça tient encore, je suis confiant.

Joli string raise d'Alacqua qui me permet d'y aller avec A7s, suivi par les blinds et le petit vieux, maintenant short après s'être fait attrapé par J'aime Ta Femme sur un 3-barrel draw+missed (nice call au flop qui trouve TPTK au turn pour assurer, nh), donk shove sur K63. Et la table casse.


Bien ma veine. Je me retrouve table 24. Sans read sur personne. Sans connaître personne. Rien que des français style Cercle/Casino. Et des big stacks à ma gauche. Les shorts à ma droite. La fête du slip :(

On laisse passer un tour histoire de renifler l'ambiance. Et, d'amblée, le style diffère. Ca relance lourd. Ca sauce et resauce les flops. Mais rendez-moi ma première table!!! Tant pis, on va resserrer...

On fold encore une bonne poignée et, enfin, je me décide pour un AJo seat 3. Un petit 775... qui se mange un 3-bet à 2800 du BB. OK, small ball not welcome, pas grave. Un peu d'acting pour la forme et on laisse passer les blinds, le bouton, le cutoff. KQo au HJ, let's try again. 775. Mon voisin (j'allais dire "vieux" mais ce serait ne pas rendre hommage à la moyenne d'âge de la table) repop à 1600. Je ne peux pas toujours coucher et, là, c'est vraiment trop attractif. Flop Ace-rags, il boîte directement, lol. Evidemment, il faut que je tombe sur ce genre de table une fois short, ça aurait été trop beau de commencer le tournoi ici...

Fold le reste du tour, paie ta BB, fold sur un monster raise. Et... la table casse. Pas en soi une mauvaise nouvelle. Jouer short ici voulait dire trouver un monstre et prier qu'il tienne. Seulement, voila : une bonne nouvelle en entraîne une mauvaise. Je me retrouve table 14... de BB. Avec 13 left, un bonheur!

Et première décision délicate à cette table dès la première main : UTG+1 ouvre à 1000 et je trouve une jolie paire... de 2. Folder me laisse 12BB. Mais je n'ai aucune idée de ma fold equity. Probablement mince même si vilain n'a pas un énorme stack. Absolument aucun read. Et le "j'arrive short et shove d'entrée" me semble plutôt peu crédible. Je fold la mort dans l'âme ma première paire depuis une éternité et il montre les As. OK, OK.

Le niveau se termine peu après. Il me reste une magnifique colline-tte de 3425 jetons (lol). Mais les blinds ne montent pas, on reste en 150/300 pour fêter l'arrivée des ante (25). A la pause, laurent du CP avait fait une interview vidéo où il semblait surpris de me voir attendre l'arrivée des ante avec impatience. Normalement, c'est en effet plutôt une bonne nouvelle pour les big stacks. Mais le fait est que, à force de jouer short, j'ai découvert que les ante favorisent tout autant les shortstacks. Ca peut paraître paradoxal mais, en fait, il suffit de se dire que les ante favorisent les joueurs qui volent le plus. Or, quand on est short, toute main est jouée comme un vol. Si possible en prenant le coup préflop. Et les ante jouent l'effet d'un booster chaque fois qu'on ramasse un pot en étant short.

Reste que, là, le niveau des ante est relativement anodin (1/6 de SB pour reprendre la terminologie Hansenienne). Ce qui n'est guère incitatif au vol (plus le rapport ante/blind est élevé, plus la "prime" au vol est grande).

Petit tour de table : à ma droite, un gros stack. Derrière, Vicky Coren ("elle sert à rien Vicky Coren", merci jhonny, c'est la première chose à laquelle j'ai pensé en arrivant à la table :)). Puis un visage familier, que je remets assez vite : le coiffeur du Sud du fameux reportage de M6 (yep, ça date pas d'hier); Xavier Malandran de son petit nom. Personnage sympathique mais probablement plus récréationnel que vraiment sérieux (c'est dit sans offense, hein). Et, enfin, la "face de marbre" de la première table, pas trop en forme niveau chips. Bref, une bonne droite. A gauche, pas d'info mais des stacks tous assez fragiles jusqu'à un russe armé d'une montagne et qui semble savoir s'en servir en mode ultra-LAG maniaque : vu les discussions, il a visiblement bien martyrisé la table jusque là. Qu'il s'agira donc d'éviter avec soin. Pas un problème, il est assez loin. Pour l'anecdote, Elky est dans mon dos avec un stack aussi pathétique que le mien. Eh! c'est pas de l'anecdote croustillante, ça ?

KQo au cutoff mais mon voisin min-raise avant. arf. A7s seat 3, un peu limite mais je suis prêt à y aller, quand mon voisin mi-raise encore. Ca devient ennuyeux, ces minraises. L'air de rien, je suis tombé à 8BB et il commence à y avoir urgence. Alors, A7s good ? or no good ? Bien l'impression que ça suffit à dominer mon voisin mais il reste encore beaucoup de monde derrière. Et la sagesse l'emporte. A raison car le russe se réveillera avec pp8. A tort car le board amenait un As. Pas facile la vie de shortstack...

Poubelle, poubelle et re-poubelle de BB. Down à 2400 environ. Face de marbre ouvre à 900, mr minraise call au bouton et je découvre pp3. Pas l'extase mais, avec un peu de chance, Marbre a AX et isole pour un flip avec un max de dead money. Just do it. A ma grande surprise, Marbre fold (wtf?) et bouton call avec une main qui ne m'arrange pas du tout : 78s. J'espérais un flip en ma faveur, je me retrouve avec un flip défavorable (pour rappel, petite paire contre sooted connector = 48/52. OK, OK, c'est toujours mieux que s'il avait eu pp6). Je m'enfonce la tête dans la capuche et ne jette pas un oeil au board; c'est nul le live, on ne peut pas cacher la table où on est en flip. Quand je la relève (la tête), je vois un joli 3 au flop et les jetons viennent chez papa, weeeeeeeeeeee.

On respire enfin! 6200 chips. 21BB. On va enfin pouvoir jouer un peu!!!

Mr minraise... minraise. Je 3bet à 1575 avec mon AQ et on se retrouve à jouer un flop TJQ qui m'en fait sauter une de joie tandis que l'autre se recroqueville de trouille. Il check et je l'imite (pot control, value, etc). Turn 6, il envoie 1000 que je call dans la seconde. River 5, il check, j'envoie un petit 2000 qu'il paie très rapidement (trop à mon goût, petite frayeur) avec pp8. 11300 chips au compteur, omg!

Je défend ma BB avec 9To contre notre "ami" coiffeur et on check down sur AKQ mono (j'ai le T). Rien ne rentre (si ce n'est une Q river) Et c'est tant mieux vu que son QJo me batait sur (presque) tous les tableaux. J6s au CO, ça semble tight weak derrière, j'ai des chips, je vole.

Face de marbre limp UTG, aucune idée de ce que ça signifie chez lui, il reste du monde derrière, je limp aussi ma pp9 mais personne ne relance, ni même ne vient jouer avec nous (à part la BB, évidemment). Check à trois sur ATX, j'envoie 1125 sur la doublette du T au turn et ramasse.

Et on peu s'offrir un petit break, bien mérité (2 heures que j'ai envie de pisser comme c'est pas permis. C'est nul le live, on ne peut même pas se soulager dans une bouteille comme à la maison). J'ai 11500 chips. Soit près de 30BB pour attaquer l'avant-dernier niveau (200/400/50). Parfait pour profiter d'un rapport ante/BB nettement plus alléchant. D'autant plus que je suis remonté comme un coucou. Et que je trouve ma table plutôt easy (en effet, pour l'instant, elle sert à rien...)


Et ce sera tout ce kipik "flashback" pour aujourd'hui

Les marathoniens sont des fillettes

alléluia! le mois est sauvé. D'abord via le CG où ça remonte pas mal en NL100. Enfin, tout est relatif, la 100 remonte bien moins vite que la 200 peut descendre. Mais j'ai enfin réussi hier à resserrer mon jeu, à ne plus payer aussi systématiquement des 3-bets quand tout prouve que vilain ne 3-bet pas light et, surtout, à cesser de payer des bet river qui sont de façon évidente de gros value bets. Étonnamment, tout va tout de suite beaucoup mieux...



Et, enfin, en tournoi. Avec ma première win depuis longtemps dans un "vrai" tournoi. Et première TF aussi, d'ailleurs. M'enfin, quand on est en TF, on gagne, non ? ;)



A ma décharge, j'ai vraiment peu joué en tournoi online ces derniers temps (même pas 70 MTT depuis le passage à l'ACF fin octobre, autrement dit, tout juste le volume d'une semaine d'un MTT regular en plus de 3 mois). Et, pour l'essentiel, quasiment que des donkaments à $11/3500+ joueurs et les $33 (les pires). Et l'objectif était souvent plus de se détendre après 2/3 heures de cash game qu'autre chose. Reste que quelques mains de mon EPT Deauville ne m'ont pas plu. C'est donc le signe qu'il y a du travail à faire pour faire mieux que de la figuration à Copenhague.



Je continue donc avec les SNG Deepstack 90 joueurs que je trouve vraiment très appropriés. Mais sur un mode training en essayant différentes petites choses. Hélas, si quelqu'un voit un jour un $33 démarrer, qu'il me fasse signe. Hier, en désespoir de cause, je me suis rabattu sur le $22 Deepstack que je m'étais promis de ne plus jouer vu que les 12h nécessaires pour en venir à bout sont inhumaines. Inhumaines... mais pas kipik (ouais, facile) puisque je l'ai pwned cette nuit.



D'ordinaire, ce tournoi est tellement lent que je pars en tilt au bout de 2-3h où rien n'a vraiment avancé. Et j'ai d'ailleurs bien failli répéter le schéma. Mais une décision très litigieuse (ok, une mauvaise décision) m'a au contraire réveillé. Et la suite fut assez tranquille. Ça reste un field de $22 dont on peut profiter sans prendre trop de risques. Avec en plus plus de profondeur pour chercher à jouer des flops.

Et le reste est dispo en vidéo. Trois parties d'une heure chacune, désolé, pas pu faire plus court. Pour me faire pardonner, compression en h264 de nettement meilleure qualité. Enjoy!


Pour autant, ce tournoi n'est pas exempt d'erreurs. Et pas seulement cette tendance récurrente à perdre bêtement une grosse part de mon stack en début de tournoi pour me retrouver ensuite en situation délicate. Il y a encore du boulot. Mais plus sur ce deepstack, les 12h de jeu nécessaires sont vraiment trop dures à encaisser. Surtout quand on ne trouve pas le sommeil derrière :(

Il me manque en fait une bonne session de 3/4-bet light. Pas le plus facile à trouver. Peut-être un peu de heads-up ? Ça ne sera en tout cas pas pour aujourd'hui, je me remets à peine du marathon. J'ai surtout besoin d'une bonne journée de repos, là. Du coup, "Deauville part 2" va devoir attendre. En même temps, ça tombe bien, mon iPhone est toujours un peu vide depuis ce satané update 2.2.1 qui m'a eu par surprise. Mais cela devrait être réglé dans la journée avec la sortie du nouveau QuickPwn, merci la Dev-Team ;)

Et ce sera tout ce kipik le marathonien pour aujourd'hui

Un jour à Deauville (1)

Deauville ne se sera en rien passé comme prévu.

Je pensais en effet faire un update quasi live. Mais, après à peine dix mn à table, je savais que ça ne serait pas le cas. État général du kipik: satisfaisant. Un peu fatigué car le sommeil ne fut pas facile à trouver. Mais l'idée de faire une halte chez ma soeur qui vit près de Caen était excellente: loin du PC; loin du poker... détendu! J'ai donc pu aborder ce premier EPT totalement décontracté. Juste un peu fatigué mais ça aurait pu être bien pire!

Arrivée juste à temps pour me changer, fumer une dernière cigarette, prendre un café, un coca, faire caca... et rater la photo de famille (vvg read kipik). Et on y go, table 26 seat 9. Soit le bénéfice de deux places pour moi seul. Cool!

Un Danois à droite dont le visage/pseudo me dit quelque chose; sans doute un client. Un absent. Et un Italien déjà vu à la TV. Ma droite ne sera pas easy. Mais c'est ma droite, pas grave. À gauche un mec de marbre qui se cache derrière ses lunettes mais semble très vite peu sûr de lui. Puis un vieux français. Un ??? Et un tee-shirt "J'aime ta femme" qui est probablement le joueur du CP (pas sûr mais je ferai comme si). Grosso modo, quelques dangers mais une bonne position. On ne peut se plaindre...

Première main JTo au Bouton, Fold général, donnons le ton avec un petit 125. Payé deux fois, je check down sur rags et fold river sur un overbet de "face de marbre".

pp6 seat 3, R125, payé par la SB. Flop 945, mon cbet à 200 est payé. De même que mon 375 sur l'As au turn. Et il me milk 100 de plus sur un 8 river avec son AQ. Joli 1er tour à moins 1000, lol

69 au Co, je flat ainsi que la SB. Flop avec un 6, même pas le temps de payer que la SB a déjà couché et le dealer commencé à mélanger. Un petit pot splitté à deux, plutôt correct.

On enchaîne avec un JTs UTG, limpé et je call la relance à 200 pour jouer un intéressant multiway. Flop 855, donk bet du Danois (dont j'ai appris le nom entre temps : Jonas Klausen, pas passé loin de deux TF EPT).

Main suivante, KQo de BB, je call une relance en MP d'un joueur bien LAG, typiquement online, sur lequel je n'arriverai jamais à mettre un nom. Call encore son cbet sur AKX et je l'emporte contre son Q hi.

Impossible de jouer mon 36s de SB après un raise énorme de face-de-marbre en BB. Je vais par contre payer l'Italien (Gino Alacqua qui, lui, a joué deux TF EPT) avec pp9 en position mais il check-fold sur 783. Puis je relance un ATo en MP, payé deux fois. Check général sur KXX, la SB donk bet l'As au turn, je paie ainsi que le vieux derrière moi. River Q checkée et je partage avec le "vieux".

Nouvel ATo, UTG cette fois, je limp. Et on se retrouve en multiway sur un flop ATK. Pas la position, je décide de check puis de payer le bet d'Alacqua; J'aime-Ta-Femme fait de même mais ne semble pas convaincu. Turn blank, je doute qu'il y ait vraiment de la value à prendre sur Alacqua et me contente de check-call son assez gros bet pour la seconde fois. River blank et je l'emporte contre son A7.

pp9 au Bouton, un limp, raise de Klausen, on se retrouve à 4 sur un très moche KQX, next. Qui est un superbe 24s au CO que j'ouvre et suis suivi par BU, SB et BB. OK, no respect. Et je lache l'affaire sur le flop KT3 rainbow, pas envie de tenter une runner runner... La main suivante me donne une occasion intéressante avec un QTo après un raise de Klausen. J'insiste en décidant de payer son cbet sur K8X bicolore pour le floater. Mais le bougre ne se laisse pas faire et trigger son second barrel sur le baby qui rentre la couleur au turn. Le lapin n'a pas l'air du tout inquiété par cette possible couleur alors qu'il a déjà ralenti à plusieurs occasions au turn. J'hésite un peu mais la lui laisse, j'ai déjà montré que je n'avais aucun souci à juste payer. Probablement pas le bon spot pour floater et s'emballer...

Fin du premier niveau, où j'aurai été assez actif, avec un superbe bénéfice de 100 chips. Weeeeee!


52o au SB, tout le monde limp, je complète donc. Flop K53 bicolore sur lequel personne ne s'engage. Turn 9, checké jusqu'au "joueur online" en MP, je call son bet et on se retrouve en hu. "Superbe" river 3 mais il check behind son A hi et je passe à 10800.

J9o au BU, je call un raise UTG mais abandonne sur un cbet bien appuyé au flop 377. Idem avec mon 36s au CO, toujours vs une relance UTG, flop tout aussi inintéressant. Mon tour de relancer pf avec ma pp9 en MP et je l'emporte avec un cbet sur Q8X.

Je trouve Q2s au SB quand toute la table limp, rien derrière. Pas beaucoup plus de succès avec mon 97o au BU après une énième relance de Klausen. Essayer de le jouer en position ne semble pas vraiment marcher quand il a pris l'initiative préflop, on va essayer autre chose...

Main suivante, bonne occasion de changer de tactique, A4s au HJ après un limp de Klausen, je l'isole en relançant à 350. Il paie, ainsi que mon cbet de 675 sur T86. Pas grave, on second barrel le joli K du turn qui le fait hésiter pas mal avant de coucher sa probable petite paire en frappant la table. Pas dupe mais...

J'enchaîne avec ma première belle main, JJ. Mais vais checker deux fois vs deux joueurs sur A66Q et abandonner quand la BB overbet un second As à la river. Déjà qu'il m'avait semblé "intéressé" par le flop...

On laisse passer les blinds, 67o au CO, j'over-limp et over-call la relance du bouton pour coucher sur A23 au flop.

Tour à vide, envie énorme de fumer en plus. Je vais juste compléter mon Q9s au SB en multiway mais rien derrière. Et je commence à plier mes "bagages" pour un break bien mérité avec mes 11500 de stack tranquillement grindés. Quand je reçois pp5 sur la dernière main. Je raise 275, suis 3-betté très rapidement à 1000 par le vieux au bouton qui pue le gars sur deux grosses cartes et l'envie de profiter de la dernière main. Je call, regarde dubitativement le flop T86 avec deux carreaux et décide finalement de payer son cbet à 2000. Turn 9, je check et finis par folder au bout d'un temps interminable sa mise de 3000 envoyée avec autant de nonchalance que de force feinte, tellement je sens bien ma petite paire toujours devant. Mais ce bet met directement mon tapis en jeu (reste 5k si je call) et je me vois mal arriver au break en annonçant que je viens de busto en payant un 3-barrel avec underpair dans un pot surelancé... So weak!

Tant pis, je conserve 7500 chips. Mais pars en tilt quand le vieux montre fièrement son KdQd. OK, vieux, tu ne manquais pas d'outs mais t'as probablement pas idée de ce avec quoi j'allais payer, lol. Après coup, je m'en veux doublement : ne pas avoir suivi mon read jusqu'au bout (en espérant qu'un bonne blank tombe river). Mais aussi avoir payé cette mise de 2000 au flop, sans la position, en espérant finalement qu'il check behind. C'était l'un ou l'autre. Pas eu les balls :(

Et je m'en vais donc fumer ma première cigarette "autorisée" avec seulement 7500 chips. Et bien en tilt après cette main de merde alors que j'étais déjà loin de la table quand elle avait commencé...

Vite fait...

Désolé pour l'absence de coverage sur Deauville. Je partais pourtant bien motivé. Et, contrairement à ce qu'a pu poster le reporter du CP, l'interdiction des téléphones à table n'est pas ce qui m'a retenu: j'aurais pu me débrouiller avec.

La réalité est que, à peine assis, j'ai complètement oublié tout le reste. Pour me concentrer à 100% sur tout ce qui se passait à la table. Prendre rapido des notes de la dernière main jouée ne pose aucun souci, on peut "très bien" écrire sans regarder son calepin. Par contre, la saisie sur clavier, surtout de téléphone, nécessite tout de même un minimum d'attention.

Restait les pauses. Mais, franchement, 15mn toutes les deux heures, pour un gros fumeur, ça laisse peu de temps pour autre chose. Et, entre les "reporters" omniprésents et "BlueFire" qui suivait l'action pour la Team Cénacle, je pense que l'essentiel a été relaté. Je réfléchis toutefois déjà pour le prochain EPT sur un moyen de faire un coverage live...


Sinon, Deauville est donc terminé. Et n'aura duré qu'une journée pour moi. Je reviendrai en détail sur le déroulement de cette journée (j'ai tout noté et, de toute façon, je n'ai pas oublié une seule main majeure). Mais ça n'aura pas été une journée de tout repos. Une mauvaise décision qui me descend à 50BB à la dernière main avant le break et qui se paie extrêmement cher ensuite, contraint de jouer nettement plus serré puis shortstack faute d'avoir pu trouver aucune bonne situation. Mais j'adore ces situations délicates et, sans paniquer, vais finalement petit à petit revenir à la moyenne en fin de journée. Pour sauter sur une main très délicate qui me laissait le choix entre assurer le Day 2 avec un stack correct (en gros, 20k avec une moyenne à 24). Ou accepter ce qui était de toute évidence un coinflip et pouvoir revenir en force le mercredi avec un stack d'environ 50k et les moyens de jouer, ou de patienter, un peu.

J'ai choisi l'option agressive. Et ne le regrette pas réellement. Même si, bien sûr, passer le cap du Day 1 aurait certainement été bon pour le moral, et l'image (sic). Mais, quand on voit ensuite combien tous les stacks à 15-25k ont du galérer lors du Day 2, pour ne serait-ce qu'approcher de l'ITM...

De toute façon, mentalement, j'ai franchi ce Day 1. Il suffisait de coucher cette dernière main pour y arriver. Mais je me savais devant, même si ce n'était qu'un 53/47. Et avec la possibilité d'attaquer le Day 2 avec un tapis dans le top 30, ou mieux. Une position idéale pour aller chercher une belle perf.

Le hasard ne m'a pas souri, vilain a rentré son draw. Et papa s'en est allé. Sans remords. Mais, bien sûr, avec tout de même le regret de se dire que, qui sait, avec 20k... On ne gagne pas un tournoi sans prendre de risques. Et je n'avais pas l'ITM comme objectif. Même si, ok, j'aurais signé des deux mains, et des pieds (deux aussi), pour un petit ITM ;)


Reste maintenant à reprendre le petit train-train du grinder. Et à se reposer un peu car, franchement, je suis épuisé depuis cette journée d'EPT. Vidé serait d'ailleurs plus correct. Suite des événements: suivre cette finale sur NRJ12 ce soir. En espérant que superroger aille au bout. Ca serait énorme (j'écris ça pendant que la TF se joue, aucune idée d'où il en est...). Soigner ensuite cette petite Bankroll afin de définitivement effacer la mauvaise première semaine de janvier. Et se préparer pour Copenhague où le niveau s'annonce nettement plus relevé qu'à Deauville (yep, j'ai trouvé le niveau extrêmement faible sur ce Day 1, y'avait franchement moyen de faire quelque chose... ce qui me fait douter un peu plus de l'intérêt stratégique de mon dernier call...).

Prochain post, je reviendrai dans le détail sur mon Day 1. La plupart des main est déjà saisi sur l'iphone, reste à terminer...

Et ce sera tout ce kipik, back in low stakes, pour aujourd'hui.

Test(s)

Il semble que ça marche...


-- Post From My iPhone




edit 17/01 : vraiment envie de rien depuis deux jours. Et aucune actualité intéressante à vous signaler. J'attend Deauville en tuant le temps à faire des conneries. Dont une partie consiste à chercher à améliorer le blog. La mise en page est en gros travail. Et quelques outils font, ou vont faire, leur apparition. En plus de l'appli iphone pour poster directement... qui fonctionne donc correctement, weeeee

Le premier up permet quelques infos "live" via twitter. Je cherchais depuis longtemps une petite bricole de ce genre et ça fonctionne plutôt bien... et sans une armada de boutons à la noix dans tous les sens (yep, je cherche aussi un "bouton" skype sobre mais, là, je ne trouve pas, il n'y a que des usines à gaz qui ne fonctionnent pas, genre Nimbuzz, pourtant prometteur -ou alors je suis idiot... pas impossible non plus).

Voili voila, juste un petit up en passant pour vous tenir informé. Pas trop stressé par Deauville, en fait. Beaucoup plus par des conneries annexes genre rater un train ou ne pas se réveiller. Reste que, en attendant, je me tiens bien sagement loin des tables. Et je m'occupe le cerveau comme je peux.



edit 18/11 : twitter + tinyurl + pxf = de "belles" mains en live, à la volée, en une ligne de texte. Difficile de faire mieux... Autrement dit, non, je n'ai pas dormi. Je viens de m'échiner à tenter de sauver mon portable après un reboot en bonne et due forme... pendant lequel le lecteur de CD a définitivement planté. Le bonheur... Tant pis, ce sera une motivation de plus pour perfer à Deauville, pas envie de faire un aller-retour ;)

en même temps, l'appli twitter n'est pas parfaite : ça post aussi mes post en réponses à d'autres personnes. Suffisait de le savoir...

et petite erreur cette nuit : la tinyurl bonne nouvelle était erronnée. Il s'agissait en fait d'une décision de justice US qui considérait le poker comme "skill game". A suivre ici : http://www.clubpoker.net/forum-poker/Poker-Iz-Skill-pour-les-rednecks-t70819.html


Et ce sera tout ce kipik up pour aujourd'hui (x2).

Day Off

Quand on ne sait que faire, le mieux est probablement de ne rien faire. Ça n'est pas forcément vrai quand il s'agit de poker. Mais c'est l'option retenue hier. Tombé dans un guet-apens en allant acheter mes cigarettes. Et succombé au syndrome de Stockholm à la seconde pinte de Caffrey's. Sans remord, même si ça tape un peu du côté gauche du front...

a priori, la journée à venir devrait suivre un programme différent. Mais pas forcément plus actif. Il y a bien un petit challenge sur un $8.80 Deepstack. Mais, à part ça, mon agenda est vide. Et mon courage plus que limité. Insuffisant, en tout cas, pour me lancer dans une longue série de SNG.

Je serais raisonnable, je retournerais tranquillement jouer en cash game pour profiter des quelques jours à venir comme si de rien n'était. J'ai honnêtement un peu peur de ne pas en être capable. J'ai tenté de faire abstraction aussi longtemps que possible mais, là, à moins d'une semaine du départ, je doute que ce soit possible. Rester aussi loin que possible du poker -ou, en tout cas, de trop s'impliquer- n'est probablement pas une mauvaise idée. Et, en même temps, j'ai des piles de trucs à faire que je remets à plus tard depuis des semaines/mois. Certainement plus qu'assez pour s'occuper l'esprit quatre ou cinq jours.

Du coup, ce blog ne devrait pas connaître beaucoup d'updates d'ici là. Ou, en tout cas, rien qui ait un réel intérêt. We'll see...

Et ce sera tout ce kipik off pour aujourd'hui



edit: on m'a signalé qu'une des vidéos (TF d'un $109, 19/06/08) ne marchait pas. C'est corrigé et dispo ici : 08/06/19 TF $109

Road to Deauvile.e03

Le dosage hormonal de Pépita est passé du Hot Pepper à la béchamel. J'ai donc pu m'offrir une bonne grosse journée de repos. Dieu que ça fait du bien !

Et ça tombait bien car je saturais un peu niveau tournois. J'ai perdu le rythme. Et, en toute honnêteté, je ne souhaite pas réellement le retrouver. Se coucher au petit jour, les yeux explosés, le cerveau qui vrille, sur un énième badbeat qui vous prive d'aller aussi deep que vous le "méritez", pour très difficilement s'endormir ensuite...

Mais trêve d'aigreur. C'est aussi très jouissif. Trop, probablement. Et, de toute façon, j'en avais besoin avant Deauville. Trois mois sans vraiment jouer de tournois me faisait l'effet d'un court break. Mais, en réalité, j'avais perdu énormément. Non pas que je me sois jamais considéré comme un excellent joueur. Juste un peu meilleur que la moyenne, beaucoup plus éduqué que la masse, et en apprentissage permanent. Mais à peine quelques tournois joués que tombait le verdict : j'étais redevenu un donkey de base. Une bonne main, on y va et... pas de bol, tournoi suivant.

Merci beaucoup, en tout cas, à tous ceux qui m'ont parlé des nouveaux SNG 90 joueurs Deepstack de Pokerstars. C'était exactement le format qui me convenait. Quatre heures pour les terminer, une structure très douce extrêmement agréable à jouer et des tapis souvent dans la zone 40+BB qui n'est pas la plus courante en tournois online "classiques". Que du bonheur!

D'ailleurs, j'ai fait deux vidéos des victoires ($8.80 et $33). Ça n'est pas exempt de mauvais plays de ma part. Pas non plus aussi aggro que je le voudrais. Mais ça faisait trop longtemps que je n'en avais pas fait et ça me manquait. Et il y a tout de même pas mal de mains intéressantes

Vous trouverez ça ici :

$33 Deep 90 joueurs
$33 Deep 90 joueurs-la TF

$8.80 Deep 90 joueurs
$8.80 Deep 90 joueurs-bulle et TF


La suite du programme ?
Ben, là, franchement, c'est un peu l'inconnue. Repasser en Cash Game histoire de revenir à l'équilibre avant Deauville serait certainement un bon plan. Mais chercher à jouer un peu de late game pour muscler mon jeu préflop ne serait pas non plus un mal. Une journée de SNG peut-être ? Ça ne serait pas con... Faut juste se motiver...

Bref, je n'en sais rien. On verra bien. Se faire plaisir est aussi à prendre en compte. Se détendre un peu. Soigner le "mental". Même s'il va bien; je me suis remis assez vite du mauvais départ de l'année. Plus de peurs (yep, c'est volontaire) que de mal, finalement.

En attendant, j'ai quelques donkaments en route. Où j'essaie des choses "différentes". On tue le temps, quoi...

Et ce sera tout ce kipik "je sais pas" pour aujourd'hui

Road to Deauvile.e02

Les dieux du poker ont décidé de me tester. Je dois jouer depuis quelques jours avec une chatte surchargée en hormones. Et, pire encore, à devoir essayer de dormir en sa "compagnie". Je vais arriver en Normandie sur les rotules...

Côté poker, je poursuis tranquillement ma "reprise" en NL100. Et mon jeu commence de nouveau à ressembler à quelque chose. Même si beaucoup diraient que je suis une foutue Calling Station. Et n'auraient probablement pas tort. Franchement, j'hésite terriblement à poster quelques mains vu que certains call de 3-barrel sur des boards pourtant horribles sont assez difficilement explicables. Call me result oriented mais je ne me suis pas trompé récemment. En même temps, j'essaie vraiment de jouer en étant hyper attentif. Ce qui n'était pas du tout le cas la semaine passée. Clairement pas un style de jeu qui convient quand on est en tilt. Ou limite.

EN parallèle (ou presque, pas de CG cette nuit), j'enchaîne les donkaments. Mais avec un manque de réussite dans les QQ/KK vs AX qui, en fait, me convient assez bien. Quitte à perdre ce genre de main qui fait mal, autant que ça arrive sur un $11 rien-à-foutre que deep dans un EPT. Si vous voyez ce que je veux dire...

Mais mon principal atelier du moment est les tournois 90 joueurs Deepstack que Pokerstars vient récemment de créer. Très belle structure. Beaucoup de temps devant soi. Et de jeu possible même en fin de tournoi. Un vrai régal. Surtout pour un kipik qui cherche à se préparer! Une petite vingtaine de $8.80 joués, 5 payés, 4 TF et un gagné. Correct. Mais le niveau est franchement dramatique (je vous les recommande donc chaudement !).

Cette nuit fut aussi une première puisque j'ai enfin trouvé un $33-90 joueurs Deep qui s'est rempli. Ce qui n'arrive pas souvent, hélas. Niveau plus intéressant. Et une jolie victoire à la clé malgré un départ crippled dès les premiers niveaux... et une moitié de TF joué comme un abruti alors que j'avais un énorme chiplead.

Du coup, j'ai une énorme envie de faire des vidéos de ces deux SNG/MTT (j'arrive pas à savoir dans quelle catégorie les mettre). Ça fait trop longtemps que je ne l'ai pas fait. Ça me manque.


En tout cas, le moral remonte. Le mois revient petit à petit à jeu. Et mon jeu, notamment de tournoi, reprend des couleurs. Épuisé, donc, entre la chatte et ces longues sessions de MTT. Mais assez satisfait. Reste juste à espérer que cette conne de chatte cesse au plus vite d'inventer des sons nouveaux histoire de récupérer un peu. Et que la chatte qu'on aime tous prenne le relais le 20.

Et ce sera tout ce kipik avec des bouchons d'oreille pour aujourd'hui.

Road to Deauvile.e01

Grosse journée (en volume) hier, à 50/50 CG et MTT.

1500 mains de NL100 et +3 caves. Ça déroule assez facilement. En me contraignant à appliquer un jeu bien TAG. Sans fioritures. Sans aucune créativité. Enfin, c'est le plan car, en réalité, j'ai encore eu quelques moves pas vraiment nécessaires ni utiles. Et j'ai au moins spewé une cave.

On va donc rester encore en 100. Je n'en partirai qu'après avoir réussi une ou deux bonnes sessions super solides. C'est ma punition.


A côté, et pendant que je suivais belowabove au PCA, un peu de donkaments. Et un $109 où j'ai nourri quelques espoirs avant d'aller m'empaler avec une relance au bouton qui trouve top pair (89 sur 794 bicolore il me semble) contre un SB qui slowplay son AA pf et me donk. J'ai cherché le bouton fold deux fois (sur son donk bet "please raise me!" puis sur son push) mais je ne l'ai jamais trouvé. Raise et Call sont tellement plus attractifs...

My bad. Mais ça traduit assez bien ma tendance du moment. Et, aussi, mon manque de pratique en MTT de ces derniers temps. Du coup, plein de "petits" donkaments à $5/8/10/15/20 ensuite. Tant pis si les fields sont faibles, le but est de retrouver les bons "automatismes". De se retrouver devant des situations typiques de tournoi, avec une réflexion axée essentiellement sur la taille des tapis. Un peu laissé de côté ces problématiques, il me reste 10 jours pour me rafraîchir les idées.

Et, en même temps, cette session de MTT n'aura servi à rien tellement j'ai runné comme un chien : AA perdu contre QQ, 87, AT et AKs, KK perdu contre TT et 94, QQ perdu contre 86, deux quintes au turn vs flush river et deux fois un donkey en 60/30 aura les As quand je reviendrai dessus. C'était vraiment très intéressant. Putains de donkaments ! (dont un deepstack pour faire plaisir à gab, mais short-handed. Out AA vs QQ pour 180bb préflop, deepstack, c'est extrêmement relatif... lol)


Je vais tenter de maintenir ce petit programme dans les jours à venir. Il ne reste que 10 jours avant Deauville, je vais essayer d'y arriver en douceur.


Et comme ça fait longtemps, une petite main de NL100.


Click here to view a larger version.

Vilain semble prendre plaisir à me revenir dessus au flop en position, je préfère donc ne pas attaquer ce flop que je ne pourrai "défendre". S'il trap en checkant une paire au flop, gg. Mais un joueur bien agressif va plus souvent prendre l'opportunité du double check pour tenter de prendre un pot en apparence abandonné.


Et ce sera tout ce kipik no week-end pour aujourd'hui

Faites ce que je dis...

Une des plus grandes difficultés du poker, celle sur laquelle le cerveau humain bloque le plus en tout cas, est la détermination de l'erreur. Quelle est la part d'erreur, de bad play ? Quelle est la part de hasard ?

Et, forcément, c'est une question qui revient systématiquement, et en force, dès qu'on commence à ne plus gagner. Ou à perdre. Et qu'on met gentiment de côté quand l'argent rentre. Si on réussit, c'est qu'on fait ce qu'il faut. Et si on échoue, c'est qu'on fait quelque chose de mal. Logique. C'est en tout cas la façon dont notre cerveau voit les choses, en validant une expérience par sa réussite. Result oriented.

Vu que je suis sur une tendance perdante depuis le début d'année, les interrogations ont fait leur retour. Inévitable. Hier fut donc une journée "analyse". Hélas, cette fois, je suis un peu bloqué par le fait que mon jeu a profondément changé. Difficile, du coup, de déterminer vraiment ce qui va. Et ce qui ne va pas. D'autant qu'une bonne moitié des caves perdues l'a été sur des situations très nettement en ma faveur (comme je le disais dans mon précédent post, j'ai atteint un différentiel $/$EV de 7 caves). Qu'aucun monster draw poussé au flop n'est rentré. Et que j'ai très peu perdu sur des situations dominées (QQ vs KK est le thème de la semaine).

Et, hier soir, en coachant un de mes petits poulains, je me suis rendu compte, en le regardant jouer, que mon jeu avait changé beaucoup plus que je ne le pensais. Au point que ça ne m'avait même pas étonné en passant mes sessions en revue.

L'exemple le plus flagrant est probablement la disparition du reraise (3bet/tribet, comme vous voulez l'appeler) de mon registre. Pourquoi ? Je n'en ai vraiment aucune idée. Ma logique récente était d'aller jouer un maximum de flop. Et, donc, de ne pas "gâcher" le potentiel de nombreuses mains (essentiellement les AT-AQ et paires moyennes) en reraisant. La logique, en elle-même, a certainement de l'intérêt. Mais, en la poussant à l'extrême, je me suis retrouvé en réalité jouer un jeu très loose passive. Et à multiplier les décisions postflop délicates.

Le pire est que ce "nouveau" style (pour moi), a assez bien marché au départ. En particulier face aux regulars de la 200 (quixtar, en particulier -les habitués de la 200 de PS reconnaîtront-, est un bonheur à jouer postflop. Mais il n'est pas le seul...). J'ai juste multiplié les situations perdues alors que j'étais à 2:1 ou 3:1. Ca arrive. Mais, ce qui n'aurait pas du arriver, c'est de laisser cela m'influencer. Jouer ce genre de jeu loose impose d'avoir un jeu postflop extrêmement fiable. Mais, quand je regarde mes hand histories, il est flagrant que, plus j'ai joué (et perdu), moins solides furent mes décisions. Au point de faire à peu près n'importe quoi au final.

La main qui m'a vraiment réveillé est d'ailleurs catastrophique comme c'est pas permis : j'ai AQ au CO, je me retrouve contre la BB sur un flop Q34. Je paie son check-raise. Je paie son gros bet sur le turn K. Et je paie son shove river sur une brique. gg me

Au même moment, sur une autre table, je raise AJs au BU, suis reraisé par le SB qui me l'a fait à répétition avec des poubelles (mais je n'ai rien lâche, obv, I iz a station). Et je vais payer son 3-barrel pour quasi un stack sur un board J hi. Le seul problème, bien sûr, c'est qu'il n'avait jamais 3-barrel ses poubelles auparavant. Évidemment, il avait KK cette fois. Qui l'eut cru ?...

Je ne me rappelle plus à quand remontent les dernières fois où je ne m'étais fait stacker dans ces situations. Mais ça devait faire un bail (j'espère, lol). Et 10mn plus tard, j'étais redescendu en NL100.

Si on ne gagne pas en faisant les bonnes lectures, en trouvant des situations extrêmement favorables, à quoi bon se faire chier à faire ces gros reads, hein ? Pourquoi ne pas simplement prendre toute main marginale (top pair, quoi) et aller au showdown voir si vilain ne bluff pas ?


En un mot : tilt.

J'ai bien commencé mon année.


Heureusement, on n'est que le 10 janvier. Et la prise de conscience n'a pas trop tardé. Et regarder jouer mon padawan hier a été comme une révélation. Solide. Aggro. Efficace. Gagnant. Tout l'opposé de ce que fait le "Maître" depuis quelques temps...


Reste à corriger le tir. Pour l'instant, on va suivre le plan prévu : descente en NL100, resserrage du jeu à mort, reprise de confiance. On peut être gagnant avec un jeu approximatif en étant Tight Aggro. Mais c'est juste impossible en jouant Loose où le jeu doit absolument être au top. Et, là, il faut bien reconnaître que, non seulement mon jeu n'a pas été au top. Mais il n'a même pas été acceptable. Pitoyable, plutôt.

Peut-être est-ce lié au début d'année. A un excès de confiance. A trop d'envie. A Deauville qui se profile. Je ne sais pas trop. Mais, ce que je sais, c'est que je suis très mal parti. Reste plus qu'à corriger. A redresser la barre. L'important était de réagir. Et, ça, au moins, c'est fait.


Et ce sera tout ce kipik le retour pour aujourd'hui

Dégradé

J'annonçais un probable passage en NL100 pour expérimenter quelques plays en étant plus détendu. Mais le très bad run de ce début d'année m'a conduit à redescendre en .5/1 pour des raisons bien moins glorieuses.

Tout juste dix mille mains jouées en NL200. Et un joli score rouge de 13 caves (-13, donc, pour ceux qui ne suivraient pas). Une catastrophe, je n'ai pas souvenir d'avoir eu une fois les nuts (ou un truc qui y ressemble beaucoup) au turn sans que les jetons partent en face. Du coup, un peu la panique à bord. D'autant que j'ai beaucoup travaillé sur un jeu bien loose. Pas grand chose à redire de ce point de vue : ça a plutôt bien marché, je reçois un max d'action (le record étant un presque 400bb payé avec overpair au flop quand j'ai top set, zéro crédibilité en ce moment. Qui s'en plaindrait ?). Mais chaque fois que je flop/turn du lourd, et dois donc me faire payer grassement de mes efforts, je mange river (genre, exemple précédent : better set river, ty PS.).

Le risque, bien sûr, en jouant un style très loose, auquel je suis peu habitué, et en runnant aussi bad est de flirter avec le tilt. Et on va cesser d'incrimer la seule déchatte : les résultats de la dernière session étaient autant dûs à des erreurs qu'au manque de chance. Mes reads sont aux fraises. Mes bluffs archi téléphonés. Et je me suis transformé en calling station absolue : suffit de m'envoyer son stack au visage pour que je snap call. Alors même que je me sais derrière...


Du coup, c'était ou le break. Ou la descente en NL100 le temps de se calmer. J'ai même envisagé la NL50 un moment mais j'ai eu peur que les montants en jeu n'empirent encore la tendance donkey-maniaque-no fold to 3bet/cbet-station. Je n'avais aucune idée de si ça allait marcher ou pas. Mais je me suis finalement retrouvé à jouer tight en NL100. 2500 mains de tightitude. Enfin, presque. Je n'y arrive vraiment plus, mes hand ranges préflop se sont vraiment ouverts ces derniers temps. Mais augmenter le nombre de tables m'a finalement contraint à abandonner beaucoup de JT/QT/KT/KJ/AX/46s/69s et autres merdes. Pour mon plus grand bien. Évidemment...

Jouer loose ne me pose vraiment aucun souci. Et j'adore ça. Par contre, jouer loose dans un bad run, quand le moral s'effondre, est vraiment difficile. Et j'ai visiblement beaucoup de mal encore à inverser la tendance quand ça commence à se défendre en face. Ou à adapter mon image quand je joue depuis trois heures en 36/31. Quand ces deux problèmes se cumulent, la cata n'est pas loin. Quand un peu d'énervement, suite à quelques mauvaises rivers, s'en mêle, on est en plein dedans.


Aucune idée de combien de temps je vais rester en NL100. Ça n'est pas vraiment un problème financier (encore que, du coup, la montée en NL400 vient de prendre une petite claque). Mais plus le temps de reprendre confiance. De resserrer le jeu. Et d'arrêter de faire de la merde.


Voili Voila. Pas un kipik très joyeux aujourd'hui. Et je m'en excuse. Mais quand on écrit quelques posts pour s'auto-congratuler, il faut aussi le faire quand on connaît/fait l'inverse. Franchement, ça ne me réjouit pas du tout de redescendre, même temporairement, de limite. C'est le prix à payer pour avoir arrosé comme un malade. Et pour ne pas réussir à trouver comment mettre fin à cette tendance (ok, passer à 6 tables, semble faire du bien).

L'alternative serait de revenir aux tournois. Parce que j'ai un peu l'impression d'avoir déjà vécu ce qui m'arrive depuis quelques jours. Mais je vais me laisser jusqu'à la fin de la semaine pour voir si j'ai tiré les leçons du passé. C'était ma plus grande crainte en revenant au cash game. Où j'ai déjà plusieurs fois "observé" cette tendance à devenir de plus en plus loose, à contrôler de moins en moins mon jeu, jusqu'à ce que je devienne finalement un très mauvais joueur. Comme emporté par le rythme du jeu. Mais je préférerais vraiment me guérir de cette "tendance" à la con. Pour en rester essentiellement au cash game.

Les jours à venir vont se révéler décisifs. Mais je reste confiant : la décision de redescendre n'a pas été facile à prendre. Et, peut-être parce que j'ai vécu ça comme une punition, peut-être parce que j'ai évité de trop chercher à outplayer des adversaires impossibles, ou juste parce que je suis un gros con, mais cette séance de flagellation (t'es pas digne de la 200! tu mérites pas!) s'est correctement passée (et, oui, bien évidemment, ça joue aussi un peu moins bien en face).


Bah! Un petit retour aux basiques, ça ne peut de toute façon pas faire de mal. Et l'essentiel, c'est tout de même d'arriver à Deauville avec le sourire aux lèvres. Une fois cet EPT gagné, qui se souciera de ces quelques buy-in perdus, hein ?

Et ce sera tout ce kipik en quarantaine pour aujourd'hui

2009 s'est levé du pied gauche

2009 vient tout juste de commencer et, déjà, ça knock knock dans les commentaires pour se plaindre que je ne poste pas. Bande d'impatients !

Et, d'ailleurs, que vous dire ?

J'ai terminé 2008 en douceur, quasiment sans jouer les 15 derniers jours. A peine me suis-je offert le loisir de quelques MTT. Histoire de rejoindre le Top 1000 annuel de PS sur un malentendu. Mis à part un bon run sur un $5+R, rien à en dire. Si ce n'est qu'il va me falloir un peu revoir mes critères de push/fold car je suis clairement sur une estimation aggro-optimiste depuis quelques temps. Manque de MTT...

Je n'ai pris aucune résolution (bonne ou mauvaise) pour cette nouvelle année. Avec les "gros" tournois au programme, il serait en effet absurde de remplir les objectifs au bout de 3 mois (je me connais, ça donnerait ensuite 9 mois de "je fais de la merde"/"je glande à mort"). Ou, inversement, de se retrouver en cas d'insuccès dans ces tournois à courir derrière des objectifs trop improbables. Donc, pas d'objectifs à proprement parler. Si ce n'est de maintenir une gestion de bankroll saine (drastique). Et de continuer à essayer de jouer mieux.

J'ai occupé essentiellement les premiers jours de 2009 à peaufiner mon iphone. Traduit en termes concrets, ça revient à essayer de faire tout ce qu'Apple n'a pas prévu qu'un iPhone fasse en installant des logiciels excessivement douteux (de préférence en beta) et en s'arrachant ensuite les cheveux pour corriger les inévitables plantages qui en résultent. D'ailleurs, si quelqu'un a la moindre idée de pourquoi mon iPhone bip toutes les 20mn, je suis preneur; c'est assez agaçant...

Avantage : deux-trois petits trucs à corriger (en concret : encore 30-60h à faire le con) et je devrais même pouvoir updater ce blog (ou un autre) en temps réel pour vous faire suivre "mon" Deauville. Le Journal d'une Pucelle, version geek-gamer XXIè. Évidemment, je peux d'ors et déjà prédire que ça ne marchera pas malgré les heures de tests...


Sinon, côté poker : l'année a tout de même commencé. Environ 4000 mains jouées. Et déjà down de 5.5 caves. Je me console comme je peux en admirant ma courbe all-in EV qui, elle, est up de 1.5 cave (en simplifié, l'estimation des gains AU MOMENT où les tapis partent). Un very very good run, donc, pour commencer l'année (sic). Heureusement, finalement, que j'avais reculé la montée en NL400 à après Deauville. A ce rythme, c'est en fait la NL100 qui me tend les bras, lol

D'ailleurs, pas de panique si vous me croisez effectivement sur de la 100 Full Ring (ou même 50). Je ne suis pas broke (encore...). Je vais juste tenter de travailler un peu sur cet "atelier" dans les 15 jours à venir. Idem pour quelques tournois à faibles buy-in. Non pas que je pense aucun des deux proches d'un "field" EPT mais je n'ai aucune envie de me ruiner en multipliant de "l'expérimental".


Et ce sera tout ce kipik qui émerge lentement pour aujourd'hui
Bonne année à tous !

Related Posts with Thumbnails