L'homme. La machine. Et le kipik.
Toujours très peu de contenu en ce mois de décembre. Croyez bien que cela m'ennuie encore plus que vous. Mais c'est le signe que ça bosse. Plus de temps aux tables de poker qu'à analyser.
A ce sujet, une question intéressante dans les commentaires : peut-on vivre en jouant en NL50 ?
Non, mais, vous rêvez, ou quoi ? Évidemment que non, c'est juste impossible. Je prolonge certes un peu mon séjour sur les NL50 mais c'est uniquement dans le but de minimiser les risques pour remettre à flot cette bon dieu de bankroll toujours trop juste.
J'arrive à tenir un taux horaire de folie, donc j'en profite. Mais c'est, bien sûr, au détriment du temps passé. Il y a deux semaines, j'ai ainsi du demander au créateur de EverestTracker d'augmenter les limites de taille des fichiers de hand history... mes sessions de 12/16 heures ne passaient pas. Et ça, évidemment, c'est un rythme intenable à long terme. Ça l'est en tout cas pour moi. Et j'espère que ça l'est pour la majorité vu que ça laisse peu de place pour le reste. Même aller pisser doit se faire en courant !
Yé né soui pas ouné machine. Je ne suis qu'un être humain avec d'autres buts dans la vie que de s'endormir et se réveiller avec la souris à la main. On peut très certainement gagner sa vie en multitablant les NL50 douze heures par jour. Mais quelle vie de merde! Pour autant, je connais quelques joueurs qui vivent en grindant les limit HE $1/$2. Et qui le font depuis des années. Tous les jours. Toujours fidèles au poste. Je ne sais pas comment ils y arrivent. Et je ne les envie pas.
J'envie par contre leur discipline. Leur capacité de résistance aux milliers de badbeats encaissés chaque mois sans que ça ne perturbe en rien leur jeu. Ces gars sont des machines. Moi, il m'arrive encore assez fréquemment de mal réagir. De partir en vrille. Et, vu que je suis un peu sous pression en ce moment, mieux vaut prolonger un peu le séjour en NL50. Pour ne remonter que lorsque je serai réellement détendu. L'objectif, pour l'instant, est de retrouver la confiance et remonter une bankroll suffisante pour attaquer 2008. C'est pas le pied. Mais je devrais y arriver.
En parallèle, je limite mes tournois à des sessions de $4.40-180 joueurs histoire de travailler un peu le jeu à la bulle et en approche de table finale. J'ai d'ailleurs tenté d'enregistrer deux de ces sessions en live comme on me l'avait demandé. Hélas, ce sont à chaque fois de mauvaises sessions. Difficile de dire pour l'instant s'il y a quelque chose d'intéressant à en retirer (même si j'en ai une enregistrée en duo avec un pote qui ne doit pas être mal du tout... malgré trois bulles sur 6 tournois). Pas assez de temps libre pour m'y plonger. On verra ça en janvier...
Et ce sera tout ce kipik... pour l'année probablement. A moins d'une improbable actualité, vu l'absence de tournois joués en ce moment, je vous donne rendez-vous en 2008.
Coucou de la mine
Comme je l'avais dit dans le post précédent, retour au CG depuis une dizaine de jours. C'est chiant mais je n'ai guère le choix si je veux éviter de me retrouver dans la même situation que l'année dernière. Cette fois-ci, je prend les devants histoire de ne pas se réveiller dans quelques semaines avec une BR entre $1000 et $2000 et une pression insurmontable sur les épaules. C'est encore plus chiant de le faire en NL50 où les joueurs donnent envie de se cogner la tête contre les murs mais je m'oblige à une gestion de bankroll hyper stricte et une prise de risques minimale.
On va la jouer fanfaron mais les choses se passent donc plutôt bien (NL50 sur Everest, hein). Et je n'ai plus vraiment de raisons, même en étant un maniaque niveau gestion de BR, de ne pas remonter en NL100. Ou ma santé mentale pourrait bien prendre une claque ;)
Pour autant, ces longues heures passées à jouer en cash me font toujours autant l'effet d'une contrainte. Un jour, je comprendrai peut-être ce qui fait que je n'y prend aucun plaisir. Pour l'heure, je me contente de penser à faire plaisir à ma bankroll en essayant de me contenir à un jeu raisonnable agrémenté de calls tendancieux sur les inévitables shortstacks qui polluent toute table d'Everest. Un peu de piment pour pas trop cher. Donkeys.
A côté de ça, je tente de me mettre un peu aux SNG. Je lance en général une petite session de quatre $22 sur PS pour commencer la journée. Parce que j'essaie aussi de trouver un rythme plus stable. Plus "organisé". Et aussi car c'est le meilleur exercice pour travailler le jeu en fin de tournoi... qu'on ne travaille certainement jamais assez. Pas de grosse performance pour l'instant, je suis tout juste à jeu mais l'objectif n'est pas financier. Vivre en jouant des SNG $22 serait de toute façon impossible à moins d'atteindre un volume joué de folie que je ne tiendrais jamais. C'est donc plus ma petite heure de "travail personnel" quotidienne.
Évidemment, tout cela laisse peu de places pour jouer en tournoi. J'ai dû à tout casser en jouer une douzaine en une semaine. Et sans rien de vraiment notable à la clé : un peu d'ITM, un hu sur le "SNG" en lim O8 du clubpoker et une table finale sur le tournoi pokerxfactor. Pas vraiment un tournoi intéressant financièrement (500+ joueurs, $5) mais qui me tenait un peu à coeur après avoir sauté lors de celui de novembre sur une main ignoble. Ça c'est bien mieux passé ce mois-ci... au moins jusqu'à la main finale qui est une catastrophe. Je suppose que ce genre de main doit arriver à chacun de nous de temps en temps... et je suis plutôt content que ça arrive sur ce tournoi plutôt que sur un $55 ou $11+R. Mais c'est bien parce qu'il faut trouver du positif quelque part. J'ai honte de cette main. Je ne la comprend pas moi-même. Et c'est d'autant plus dommage que le reste du tournoi fut plutôt de bonne tenue.
Du coup, je vous ai tout de même réalisé une petite vidéo. Il y a quelques mains intéressantes dedans. Et c'est surtout un des rares tournois à 1500 jetons que je joue, autant en profiter pour expliquer quelques une des différences que cela crée, à mon avis, par rapport à un tournoi à 3000 jetons.
Et comme j'ai bien écouté vos conseils, la vidéo est cette fois en xvid. Et même compressée en .rar. Pour les amateurs, c'est ici : http://www.megaupload.com/?d=DN5GC82L
Et voila pour l'essentiel. J'essaie de me remettre tant bien que mal de novembre que j'ai sabordé. Et du début de décembre qui suivait la même voie. L'hémorragie semble stoppée. Et le mois se dirige au moins vers une issue positive. Reste encore à en faire un "gros" mois pour oublier le précédent. Au moins l'essentiel est-il fait, je n'aurai finalement pas "trop" pioché dans la bankroll et devrais pouvoir attaquer 2008 dans de bonnes conditions. Reste dix jours pour ne pas me saborder... je devrais en être capable ;)
Et, in fine, peut-être ressortira-til du bon de cette "mauvaise passe" (un peu courte pour être une vraie mauvaise passe... disons plutôt "grosse alerte") ? Si ça peut m'amener à donner plus de place au cash games et à mieux organiser mon emploi du temps (qui, pour l'instant, était surtout "enchaîne tous les tournois qui se présentent jusqu'à épuisement"... pas vraiment idéal, lol), je ne pourrai que mieux m'en porter.
Le seul grand perdant serait donc ce blog vu que je manque de temps pour actualiser. Difficile, quand l'essentiel de son temps est consacré au cash, de faire autre chose à côté. Vous m'en excuserez -ou pas- mais, comme qui dirait, y'avait urgence !
Et ce sera tout ce kipik pour aujourd'hui
Contre/Avec (History Repeating part 2)
Que s'est-il passé l'an dernier après mon bad run en tournoi puis cagoulage en live ? Je me suis explosé en cash game online, encaissant mal la succession (inévitable) de badbeats et partant en tilt complet jusqu'à une superbe session de limit hold'em où j'avais lâche en quelques heures ce qui est normalement considéré comme la bankroll suffisante pour jouer tranquille...
Et bien, vous savez quoi ? J'ai fait la même hier. Après un mauvais Sunday Million (très très peu de jeu mais surtout deux belles occasions loupées, donkey!), direction la NL50. J'ouvre quatre tables et en avant !... pour se retrouver à 5h du mat à -16 caves... J'avais pourtant l'impression de bien jouer. D'être bien agressif. Mais quelle déchatte ! Aucune main qui tient, la pression qui monte, monte, monte... et le tilt qui s'installe bien confortablement.
Mais l'expérience a porté ses fruits. On respire. On respire encore. Il n'y a pas de malédiction. Il n'y a pas de déchatte. On ouvre les yeux. Si ça ne marche pas, c'est qu'on fait quelque chose de mal.
So... plus de reload sur les deux tables en bas de l'écran. On se concentre sur les deux du haut et on ferme les deux "abandonnées" dès qu'on tombe à $0 (et hop, -18 caves). Et on se pose les bonnes questions.
16h plus tard, les caves perdues sont retrouvées. Enfin, presque, faute d'une réserve de cigarettes suffisante, je me suis arrêté à -2 caves et ai dû me contraindre à manger/dormir.
Je ne sais pas réellement ce qui a failli causer ce naufrage en règle. Peut-être la pression financière. Peut-être un flagrant manque de pratique ces derniers temps. Ou juste le fait que le jeu en tournoi a profondément modifié mon approche. Voire les trois. Ou toute autre raison. Je ne le saurai probablement jamais.
Mais ce n'est pas grave. L'important est de s'être rappelé d'une petite causette que j'avais eu avec un autre joueur qui nous avait amenés à cette conclusion : en tournoi, on joue "contre". Contre la structure. Contre le manque de jeu. Contre les tireurs. Contre soi-même. Contre la fatigue. Contre le risque. Contre l'envie de ne pas prendre de risques (en FT, quand les échelles de paiement vous paralysent). Alors qu'en cash game, on joue "avec". Avec ce qui vient. Avec des tireurs qui perdent de l'argent à long terme. Avec la fatigue de ses adversaires dont les erreurs, quoi qu'il vous en coûte sur le moment, restent 100% à votre avantage. Avec des risques (raisonnables et calculés). Avec les mauvaises habitudes de ses adversaires qu'on va pouvoir exploiter réellement; etc etc etc...
Et finalement, une conclusion s'impose : si j'ai perdu autant en début de session, c'est que je jouais très mal. Parce que je jouais contre la table. Si vous n'arrêtez pas de prendre des baffes en jouant en 35/25 (pour les moins "éduqués" d'entre vous ;), 35/25= je joue 35% de mes mains, 25% en relance préflop), c'est très certainement que jouer en 35/25 ne convient pas à votre/vos tables. Pour l'anecdote, j'étais même au-dessus de ces stats, en fait...
Le problème est qu'il n'est jamais très facile de changer radicalement de style. En particulier en cours de jeu. Et surtout quand on s'enfonce dans une "tunnel" perdant. Putains de spirales. Et ça empire avec le problème d'ego abordé dans le précédent post : on est tellement meilleur que le reste de la table qu'il est naturel qu'on impose sa puissance, non ? Ben, non. En premier lieu car "on" n'est pas à ce point supérieur (si "on" l'est). Ensuite car le meilleur moyen d'utiliser cette supériorité est en laissant jouer ses adversaires. Plus on est supérieur à son adversaire, plus on a intérêt à jouer avec.
Contre/Avec. En tournoi, vous devez imposer votre main. Et la gagner le plus vite possible. Car le gain, du fait de la structure, est toujours suffisant relativement à son tapis. Même si ce n'est que les blinds et ante. On joue contre. Et plus on joue contre, mieux on se porte. En cash game, la logique est différente. On veut un ou des adversaires. On veut qu'ils laissent le maximum d'argent sur chaque main (ça ne veut bien sûr pas dire que je conseille ici de jouer passivement ou toujours dans l'optique de jouer une cave. Il faut toujours savoir arrêter certains coups rapidement. Ou tenter de garder le pot petit dans certains autres. Mais l'idée générale est de maximiser le profit là où, en tournoi, même un profit minimal peut être satisfaisant). On doit donc chercher à jouer avec eux pour leur faire commettre un maximum d'erreurs.
Trop de tournois m'avait fait perdre mon jeu en cash games. Qui était beaucoup trop axé sur le préflop. Beaucoup trop agressif (pour de la NL50 en tout cas). Et pas du tout assez sur le flop et le turn. Sur l'incitation à commettre des erreurs. Et mon jeu n'avait plus rien à voir avec ce qu'il était il y a quelques mois.
Il y a quasiment un an, j'avais joué avec un pote, aujourd'hui passé croupier, un long week-end de poker à Paris. Et son jeu très LAG (loose agressive) fonctionnait assez mal sur les tables à 30€. Alors que la stratégie que j'avais adoptée, plus passive, plus douce, faisait merveille. J'ai beaucoup repensé à ce week-end cette nuit. Parce que le jeu que je jouais était devenu le même que celui que pratiquait mon pote à ce moment. Dans l'absolu, c'est très certainement un bien meilleur poker. Mais, dans la pratique, il ne fonctionne pas sur les tables à low buy-in. Car il oblige à beaucoup trop bluffer sur des tables où les adversaires ont beaucoup trop tendance à payer. A s'accrocher au potentiel de leur main; aussi maigre soit-il. Dommage que je ne m'en soit pas rappelé il y a une semaine à l'ACF...
Ce sera donc mon conseil du jour : demandez-vous en permanence si vous devez jouer avec. Ou contre.
Cela ne veut pas dire qu'il faille être passif en cash games. Il y a toujours autant d'intérêt à être agressif. A relancer des connecteurs assortis par exemple. A surelancer un peu light. A attaquer en position avec un hand range assez large. A protéger ses mains et attaquer ses tirages le plus souvent. A jouer ses mains gagnantes fortement. Et ainsi de suite. Mais il faut aussi laisser un peu jouer ses adversaires. Limper plus qu'il est généralement conseillé. Notamment en premier de parole (je ne parle ici que de tables à 6 joueurs). Ou au SB quand tout le monde a foldé. Et même au bouton de temps en temps si le BB est particulièrement faible. Mais c'est surtout dans le jeu postflop que la différence doit être la plus grande. Si le raise préflop-continuation bet doit toujours être la base de votre jeu, ça ne doit pas être un move systématique. Il faut aussi laisser assez d'espace à ses adversaires pour qu'ils puissent commettre des erreurs... et mieux les punir derrière ;)
Et je suis désolé si tout cela est une évidence pour vous. En écrivant ces lignes, je me fais l'impression de réinventer la roue. Et je vais arrêter là car il me semble sombrer dans le banal. Pas ma faute si je réapprend le jeu en cash game. Mais si ça peut aider certains à arriver un peu plus vite à un dosage agression/permission plus efficace, j'aurai au moins servi à quelque chose dans ma vie :)
En passant, j'ai une énorme envie de réaliser une vidéo en "live". Pas que je pense être le meilleur pour le faire. Mais juste parce que mon "style" (qui revient à fond, yipeeeeeeeee!) est assez différent des vidéos (d'experts, ceux-là) que j'ai pu voir pour l'instant. On verra bien...
Et ce sera tout ce kipik qui repart bosser pour aujourd'hui.
History Repeating
Je ne m'en lasse pas de ce morceau...
Je ne me lasse jamais non plus de toujours faire les mêmes conneries en plusieurs exemplaires. Je suis le Rank Xerox de la connerie.
Désolé, donc, pour cette longue semaine sans update. Mais je n'avais vraiment pas le coeur à ça. Vous l'aurez compris, ce second week-end parisien ne s'est pas bien passé :
Un 50+R catastrophique où je vais perdre 5 coinflips la seconde heure, gagner une seule main en 90mn comme la semaine précédente (cette fois avec 45s contre KK) et terminer encore une fois dans les 40-50.
Une très belle session de cash game entre vendredi soir et samedi soir. Avec, notamment, la possibilité de jouer avec une joueuse très intéressante, probablement LE joueur le plus agressif qu'il m'ait été donné de voir. Bon, à mon sens, elle est en fait trop agressive, ne sachant jamais mettre les freins. Mais qu'est-ce que j'adore ça quand en face ça remue (j'y reviendrai plus tard).
Un 100€ Club Poker bizarre le dimanche, où j'ai eu un rush de cartes de malade pendant la première heure pour sauter avec QQ contre un KK sous-mariné faute de savoir jouer. Merci...
Et une nuit de cash game que j'aurais mieux fait d'éviter. Je l'ai su avant même de commencer à jouer. L'envie n'y était pas. Et j'ai beau avoir fait trois tables, aucune ne me convenait réellement. Si on ajoute à ça un léger manque de réussite (et non, je ne cherche pas d'excuse, j'ai surtout mal joué), un mec complètement bourré et insupportable que je n'ai jamais été en mesure de pouvoir attrapper de toute la nuit (et, non, personne ne souhaite virer un mec bourré insupportable d'une table de poker)... on a tous les ingrédients d'une bonne cagoule.
Exactement la même que l'an dernier. Exactement dans les mêmes circonstances. Juste un con bourré en plus pour ajouter encore un doigt de frustration là où ça fait bien mal. Un air de déjà-vu qui ne fait pas mal qu'au cul. Croyez-moi. Les deux fois un dimanche de tournoi ClubPoker (ce qui donne souvent des tables de CG peu agréables à jouer, pas assez "actives" à mon goût). Les deux fois après un excellent mois online suivi d'un mois catastrophique. Les deux fois après une longue période de totale déchatte online.
On revient un an en arrière. Pile poil. Car, online, autant octobre avait été excellent (mon premier mois à plus de 6000). Autant novembre a été cauchemardesque (mon pire mois de l'année... qui en compatit pourtant déjà quelques très beau). Et mon temps de réponse pour m'adapter n'a pas été top top (sic). Quand à décembre... il ne s'annonce guère meilleur. J'attend encore de gagner un coinflip ce mois-ci (un seul en général par tournoi...).
La différence avec il y a un an vient de la mise en place plus rapide d'un plan drastique de remontée. Cette semaine fut donc cash game à fond. Avec juste quelques petits tournois (sur WAM principalement vu la faiblesse du field. Mais, là aussi, quand on ne gagne par QQ vs QJs ou KK vs J9, c'est pas gagné). C'est la clé, je le sais. Il faut juste que je m'y mette quels que soient mes réticences. Mes griefs. Et c'est d'autant plus inexplicable qu'une fois assis devant mes quatre tables sur Everest (taux "horaire" imbattable, toujours entre 10 et 15BB/100 mains en NL50, je repasserai en NL100 d'ici une ou deux semaines), impossible de m'en décrocher. Mais, même ainsi, même vu "l'urgence" de la situation, j'ai un mal fou à ne pas ouvrir PS/tournois avant Everest/CG. Je dois vraiment être très très con...
Autre problème à résoudre : si je suis capable de très très bien jouer (tout étant relatif) quand j'ai des adversaires intéressants en face -comme samedi dernier, par exemple, très concentré, très bonne lecture des mains (pourtant pas facile sur un super LAG) et jolis moves en réponse-, autant je joue comme une burne infâme quand la table me saoûle à force d'être passive, setmining, nits, etc. Exemple typique dimanche dernier (même s'il y avait au moins un très bon candidat à la table, faut pas non plus exagérer. Mais il n'était apparemment guère en veine/forme non plus). Alors que ces joueurs sont pourtant extrêmement faciles à lire, je me laisse beaucoup trop aller et finit par presque ne plus en tenir compte en multibliant les lo(o)se calls à répétition.
Mais probablement ces deux problèmes n'en sont-ils qu'un qui m'amène à préférer les tournois où l'opposition est plus forte en moyenne (en rapport au niveau où j'évolue. Il est bien évident que pour un regular des grosses tables de cash game, ce genre de phrase serait un non-sens complet). Disons que, en tournoi, la structure est déjà un adversaire motivant. Alors qu'en cash games, en NL50 ou 100, on peut ne rien trouver du tout en face. Et, oui, je sais, c'est irrationnel, rien de tel qu'une table sans répondant. Mais, faute d'opposition, l'ego prend vite le pas sur le reste du cerveau. Quand on commence à penser à chaque main qu'on ne joue pas "nice hand, donkey", on n'est pas loin de la merde. Si on n'a pas déjà les deux pieds fermement enfoncés dedans...
Ah! et il faut aussi que j'apprenne à ne pas reperdre aussi vite en tournois ce que je gagne les rares fois où je touche gros. Et, ça, c'est probablement ce qui peut m'amener à donner au cash game la place qu'il mérite dans mon emploi du temps : je ne sais pas gérer mes gains de tournoi. Voila, c'est dit. JE NE SAIS PAS GERER MES GAINS DE TOURNOI !!! Je pense en perdre un quart rien que dans la semaine qui suit en jouant des tournois que je ne devrais pas jouer (buy-in trop élevé, pas la motivation/fraîcheur, déjà trop de tournois en cours etc etc etc). Ou en jouant comme un manche cause i'm the king of the world, baby. Le coup de boost, tant financier que moral, que chaque bonne perf procure m'est fatal. Un comble.
Du coup, probablement pas des masses de posts dans les semaines à venir. Je vais tenter la carte Sunday Million ce soir. Mais, à part ça, quelques $54 sur WAM, de petits rebuys sur PS et...
J'allais oublier : la bonne nouvelle de la semaine (vous attendez pas pas à de l'énorme, j'ai dû creuser loin pour en trouver une bonne). J'arrive enfin à pouvoir ouvrir de nouveau mon compte PartyPoker (enfin, Empire mais c'est pareil) et, là, surprise : $6 oubliés sur mon compte. Un coup d'oeil dans le lobby pour voir qu'un $6 limit HE commence et... Table Finale pour papa. weeeeeeeeeeeeee!!!!!!!! $40 de gagné, la classe. LOL. Renouvelé hier, mais seulement dans les places payées, pffff
et donc, peut-être, le $6 HE de PP (lol, je déconne, faut vite que je vire cette "fortune" de là)... il ne faudra pas compter beaucoup me voir sur des tournois les 15 jours à venir. Peut-être des SNG $22 de PS que j'ai trouvé plutôt softs. A voir...
Dommage pour l'ACF et les EFOP où je comptais bien jouer les PLO8 et HORSE (au moins). Mais ce n'est clairement plus du tout d'actualité :(
Enfin, je dis ça et puis je vais gagner le $215 ce soir. Et toutes ces bonnes résolutions n'auront tenu que quelques heures ;)
Et ce sera tout ce kipik, prêt pour un long dimanche de grindage, pour aujourd'hui